Sclérites et épisclérites - 01/12/16
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Résumé |
L'épisclérite est le plus souvent une affection bénigne et rapidement régressive, tandis que la sclérite est une pathologie oculaire grave, en raison d'un risque de séquelles visuelles chez un patient sur cinq, et de son association à une pathologie générale chez un patient sur trois. Les sclérites infectieuses représentent environ 8 % des étiologies et sont principalement d'origine herpétique (virus varicelle-zona et virus herpès). Une maladie systémique est retrouvée dans près de 30 % des sclérites : rhumatismes inflammatoires (15 %), au premier rang desquels la polyarthrite rhumatoïde, vascularites systémiques (8 %), principalement granulomatose avec polyangéite (ex-maladie de Wegener) et polychondrite atrophiante, et plus rarement maladie inflammatoire intestinale ou lupus. Au sein des sclérites, il faut clairement distinguer les formes nécrosantes qui se compliquent de baisse visuelle définitive dans 50 % des cas et sont associées à une maladie systémique dans la majorité des cas, des formes non nécrosantes (diffuses ou nodulaires) de meilleur pronostic. Les sclérites nécrosantes sont néanmoins devenues plus rares dans les séries récentes (environ 5 % des cas) en lien probable avec les progrès ces 20 dernières années des traitements modifiant la réponse immunitaire, qui sont utilisés environ une fois sur deux dans cette pathologie. La prise en charge médicale des sclérites nécessite une étroite collaboration entre ophtalmologistes et médecins internistes (ou rhumatologues), ce qui est très rarement le cas des épisclérites.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Episcleritis is most often a benign affection of short duration whereas scleritis is a serious ocular pathology, due to the risk of visual consequences in one fifth of the patients, and because of its association with a general pathology in one third of them. Infectious scleritis represents about 8% of etiologies and is mainly of herpetic origin (varicela-zoster virus and herpes virus). A systemic disease is found in about 30% of scleritis cases: inflammatory rheumatisms (15%), the most common one being rheumatoid arthritis, systemic vasculitides (8%), mainly granulomatosis with polyangiitis (ex-Wegener's granulomatosis) and relapsing polychondritis, and more rarely intestinal inflammatory disease or systemic lupus erythematosus. Scleritis should clearly be divided in necrotising forms, which are followed by irreversible visual loss in 50% of cases and are most often associated with an underlying systemic disease, and non necrotising forms (diffuse or nodular) of better prognosis. Necrotising scleritis is however less frequent in recent series (about 5% of cases) probably due to progress made over the past 20 years in immunosuppressive and immunomodulatory treatments, which are used in half of the cases. The medical management of patients with scleritis requires a close collaboration between ophtalmologists and internists (or rheumatologists), which is rarely needed for episcleritis cases.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Sclérite, Épisclérite, Complication, Infection, Maladie systémique, Traitement
Keywords : Scleritis, Episcleritis, Complication, Infection, Systemic disease, Treatment
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