Diagnostic et traitement d'un état dyspnéique aigu - 30/11/16
Résumé |
La dyspnée aiguë, décrite comme une sensation d'inconfort respiratoire, est un motif de consultation fréquent aux urgences. Ses mécanismes physiopathologiques sont multiples et jusqu'ici encore incomplètement connus. Un interrogatoire et un examen clinique minutieux permettent la plupart du temps d'évoquer un diagnostic étiologique, notamment chez le sujet jeune. Il est important de rechercher des signes de gravité initiaux lors de la prise en charge. Le diagnostic pourra être confirmé par les examens complémentaires usuels : gaz du sang artériel, radiographie thoracique, électrocardiogramme. Dans les situations diagnostiques plus complexes, le scanner thoracique peut permettre de gagner en sensibilité et en spécificité, notamment dans l'embolie pulmonaire où l'angioscanner est recommandé en première intention en cas de forte suspicion diagnostique. L'échographie thoracique (cardiaque et/ou pleuropulmonaire) est de plus en plus souvent utilisée par les urgentistes. Le peptide natriurétique de type B (BNP) est un biomarqueur qui trouve particulièrement son intérêt pour le diagnostic d'œdème pulmonaire, et la procalcitonine s'avère une aide décisionnelle pour commencer une antibiothérapie, en cas de décompensation d'une insuffisance respiratoire chronique. Le traitement repose de manière non spécifique sur une oxygénothérapie précoce et adaptée, et le traitement étiologique doit être le plus précoce possible afin de garantir un meilleur pronostic.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Dyspnée, Diagnostic dyspnée, Œdème aigu pulmonaire, Pneumopathie infectieuse, Embolie pulmonaire
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