Reasons for non-intensification of treatment in people with type 2 diabetes receiving oral monotherapy: Outcomes from the prospective DIAttitude study - 24/11/16
Abstract |
Objectives |
To describe the management of glucose-lowering agents in people with type 2 diabetes initially on oral monotherapy, cared for by French general practitioners, and to identify reasons underlying treatment non-intensification.
Methods |
People with type 2 diabetes on oral monotherapy were recruited by general practitioners and followed-up over 12 months. Patient characteristics, HbA1c, and glucose-lowering treatments were recorded electronically. Management objectives and reasons for treatment non-intensification were solicited from the general practitioners.
Results |
A total of 1212 patients were enrolled by 198 general practitioners; 937 patients (mean age 68 years) were treated with oral monotherapy, and 916 patients had at least two successive HbA1c values recorded. Of these, 390 patients (43%) had HbA1c≥6.5% on both occasions, and 164/390 (42%) had their treatment intensified. The 226 patients whose treatment was not intensified were older (69±11 years vs. 66±12 years, P=0.02) and had better glycaemic control at study inclusion (6.9%±0.6 vs. 7.3%±0.8, P<0.0001) than treatment intensified patients. Among uncontrolled patients, there were no differences in general practitioner treatment objectives at inclusion for treatment intensified and non-intensified patients; the main reason given by general practitioners for non-intensification was that the patient had an adequate HbA1c (66%). HbA1c did exceed the 6.5% target, but was less than 7.0% in 69% of cases.
Conclusions |
General practitioners showed a patient-centred approach to treatment, but clinical inertia was apparent for 31% of the uncontrolled patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Décrire les pratiques des médecins généralistes français concernant l’intensification du traitement des diabétiques de type 2 mal-équilibrés et traités au départ par hypoglycémiants oraux en monothérapie et identifier les raisons d’une non-intensification du traitement.
Méthodes |
Des diabétiques de type 2 sous monothérapie orale ont été recrutés par des médecins généralistes et suivis pendant 12 mois; leurs caractéristiques, HbA1c et traitements hypoglycémiants ont été enregistrés par électronique. Les objectifs de prise en charge par les médecins généralistes et les raisons d’une non-intensification de traitement ont été notés.
Résultats |
Un total de 1212 patients avec un diabète de type 2 ont été recrutés par 198 généralistes ; 937 (âge moyen 68ans) ont été traités par hypoglycémiant oral en monothérapie, parmi lesquels 916 ont eu au moins deux mesures successives d’HbA1c. Parmi eux, 390 (43 %) ont présenté une HbA1c≥6,5 % deux fois au cours du suivi, et 164/390 (42 %) ont bénéficié d’une intensification de traitement. Les 226 patients n’ayant pas bénéficié de cette intensification étaient plus âgés (69±11 vs 66±12ans, p=0,02) et présentaient une meilleur équilibre glycémique à l’inclusion (6,9 %±0,6 vs 7,3 %±0,8, p<0,0001). Parmi les patients non-équilibrés, il n’y avait pas de différence des objectifs de traitement à l’inclusion selon qu’ils aient bénéficié d’un traitement intensifié ou pas ; les raisons d’une non-intensification étaient que l’HbA1c (66 %) étaient adéquates. En effet, l’HbA1c dépassaient la valeur cible de 6,5 % de moins de 0,5 % dans 69 % des cas.
Conclusions |
Les médecins généralistes ont montré une approche centrée sur leur patient. Pour 31 % des patients mal-équilibrés, une inertie thérapeutique a toutefois été notée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Clinical inertia, HbA1c, Oral glucose-lowering medication, Pharmacoepidemiology, Treatment intensification, Type 2 diabetes
Mots clés : Diabète de type 2, HbA1c, Inertie thérapeutique, Intensification du traitement, Médicaments hypoglycémiants oraux, Pharmaco-épidémiologie
Plan
Vol 77 - N° 6
P. 649-657 - décembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.