Identification des levures du genre Malassezia isolées de patients atteints de pityriasis versicolor - 23/11/16
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Résumé |
Introduction |
Les levures du genre Malassezia ont aujourd’hui un intérêt accru en pathologie humaine. Ce sont des organismes commensaux qui provoquent sous l’influence de facteurs favorisants des atteintes superficielles telles que le pityriasis versicolor. On en dénombre aujourd’hui 14 espèces. Le but de ce travail est l’identification des espèces de Malassezia isolées chez des patients atteints de pityriasis versicolor.
Matériel et méthodes |
Nous avons inclus 47 patients adressés au laboratoire de parasitologie-mycologie de l’hôpital central de l’armée à Alger. Ils présentaient des taches pigmentées ou achromiques en faveur d’un pityriasis versicolor. Un examen des lésions avec une lampe de Wood a été réalisé, suivi d’un examen direct et une mise en culture des prélèvements sur les milieux de Sabouraud-Chloramphénicol, de Sabouraud-Chloramphénicol-Actidione et de Sabouraud-Chloramphénicol additionné de 1 % d’huile d’olive. Les levures isolées ont été identifiées par leurs propriétés culturales, physiologiques, morphologiques et biochimiques.
Résultats |
L’examen direct du scotch test cutané ou des squames était positif dans 45 cas (95,7 %). Il montrait des levures rondes ou ovales, à paroi épaisse et réfringente, disposées en « grappes ». Chez 40 malades, de petits filaments courts et rectilignes étaient associés aux levures. Les cultures étaient positives dans 91,5 % des cas (43/47). Chez deux malades qui ont présenté un pityriasis versicolor dans sa forme achromique, le diagnostic était posé seulement avec un examen direct positif du scotch test cutané. Les espèces de Malassezia identifiées étaient au nombre de quatre : Malassezia globosa était majoritaire (55,8 %) suivie de Malassezia sympodialis (23,2 %), Malassezia restricta (9,3 %) et Malassezia furfur (4,6 %).
Discussion |
Dans notre étude, l’examen direct est concluant dans 45 sur 47 cas (95,74 %) ce qui concorde avec les données de la littérature. La culture nécessite la présence de corps gras et l’huile d’olive donne de bons résultats, sous réserve d’éviter les contaminations. L’identification des espèces repose essentiellement sur l’assimilation des Tweens, la limite de cette méthode est de ne pas pouvoir poser le diagnostic différentiel entre M. furfur, M. dermatis, et M. yamatoensis. La biologie moléculaire trouve alors tout son intérêt dans ce cas. Nos résultats montrent que M. globosa est l’espèce la plus incriminée dans le pityriasis versicolor, ce qui est en concordance avec plusieurs études mycologiques.
Conclusion |
Les résultats de notre étude montrent que Malassezia globosa est l’espèce la plus incriminée dans le pityriasis versicolor.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Malassezia, Malassezia globosa, Pityriasis versicolor
Plan
☆ | Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.10.004. |
Vol 143 - N° 12S
P. S338-S339 - décembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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