A new cichlid fish in the Sahara: The Ounianga Serir lakes (Chad), a biodiversity hotspot in the desert - 14/11/16
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Abstract |
In the rare perennial bodies of water of the Sahara desert, only a few fish species have survived to increasing aridification since the end of the last humid period at the Holocene, approximately 5000 years BP. Here, I report the occurrence of an undescribed haplochomine cichlid fish in Lake Boukou, one of the seven Ounianga Serir lakes (Chad). These lakes are located in one of the most arid areas of the Sahara desert, but they persist by virtue of subsurface inflow of fresh groundwater from a large fossil aquifer. Astatotilapia tchadensis sp. nov. is characterized by a black bar between eye and corner of mouth, rounded orange spots on anal fin, scales ctenoid, lower limb of first gill arch with 7–8 gill rackers, dorsal fin with 13–14 spines and 9–11 soft rays, anal fin with 3 spines and 8–9 soft rays, 29 or 30 lateral line scales, and lower pharyngeal dentition with enlarged molariform teeth. The new species is easily distinguished from A. desfontainii and A. flaviijosephii, the northernmost haplochromine species currently isolated from its other group members, and appears close to an unnamed species of Lake Chad basin. Ounianga Serir lakes and especially Lake Boukou present a remarkable diversity of fish, the highest known in the Sahara desert with a total of at least six fish species belonging to six genera and three families. They also constitute an exceptional natural landscape inscribed on the UNESCO world heritage list in 2012 and a biodiversity hotspot for desert vertebrate species.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Dans les rares points d’eau permanents du désert du Sahara, seules quelques espèces de poissons ont survécu, malgré l’aridification croissante depuis la fin de la dernière période humide à l’Holocène, il y a environ 5000ans. Cet article rapporte la présence d’un poisson cichlidé haplochrome nouveau dans l’un des sept lacs d’Ounianga Sérir (Tchad), le lac Boukou. Ces lacs sont situés dans l’une des régions les plus arides du Sahara, mais ils persistent grâce à une alimentation souterraine en eau douce issue d’une grande nappe aquifère fossile. Astatotilapia tchadensis sp. nov. est caractérisé par une barre noire entre l’œil et la commissure des lèvres, des taches arrondies de couleur orange sur la nageoire anale, des écailles cténoides, 7–8 branchiospines sur la partie inférieure du premier arc branchial, une nageoire dorsale avec 13–14 épines et 9–11 rayons mous, une nageoire anale avec 3 épines et 8–9 rayons mous, 29 ou 30 écailles en ligne latérale et une dentition pharyngienne inférieure avec des dents élargies en forme de molaires. La nouvelle espèce est facilement distinguable d’A. desfontainii et d’A. flaviijosephi, les plus septentrionales des espèces d’haplochromes actuellement isolées des autres membres de leur groupe, et elle apparaît proche d’une espèce non dénommée du bassin du lac Tchad. Les lacs d’Ounianga, et particulièrement le lac Boukou, présentent une remarquable diversité en poissons, la plus grande connue au Sahara, avec un total d’au moins six espèces appartenant à six genres et trois familles. Ils constituent aussi un paysage naturel exceptionnel inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2012 et un point chaud de la biodiversité pour les espèces de vertébrés du désert.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Cichlidae, Astatotilapia tchadensis sp. nov., Astatotilapia bloyeti, Climate change, Relict fauna
Mots clés : Cichlidae, Astatotilapia tchadensis sp. nov., Astatotilapia bloyeti, Changement climatique, Faune relique
Plan
Vol 339 - N° 11-12
P. 529-536 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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