S'abonner

Complications des sutures arthroscopiques du ménisque médial par voie postéromédiale - 09/11/16

Doi : 10.1016/j.rcot.2016.08.281 
N. Jan a, , B. Sonnery-Cottet b, J.-M. Fayard b, C. Kajetanek c, M. Thaunat b
a Centre hospitalier régional universitaire de Lille, 59000 Lille, France 
b Centre orthopédique Santy, Fifa medical center of excellence, groupe Ramsay-GDS, 69008 Lyon, France 
c Hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 8
Iconographies 6
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

Les sutures tout en dedans par abord postéromédial des lésions du segment postérieur du ménisque médial lors de la reconstruction du LCA permettent un avivement efficace et montrent de bons résultats sur le taux de cicatrisation.

Hypothèse

Nous faisons l’hypothèse que la réalisation de l’abord postéromédial permet d’obtenir un taux de cicatrisation satisfaisant sans augmenter la morbidité et le taux de complications.

Matériel et méthodes

La survenue de complications peropératoires et postopératoires a été colligée dans une série consécutive monocentrique de 132 patients ayant bénéficié d’une suture du ménisque médial au crochet par abord postéromédial conjointement à une reconstruction du LCA. La cicatrisation méniscale a été évaluée par le taux de récidive d’une lésion symptomatique du ménisque médial (critère de Barett) et lors de la reprise chirurgicale lorsqu’elle était réalisée (aspect et étendue de la lésion itérative). Les troubles de la sensibilité et leurs étendues ont été évalués à l’aide d’un questionnaire.

Résultats

Le taux de complications peropératoires est de 1,5 % (2 ponctions de la veine saphène interne). Au recul moyen de 31 mois (28–35 mois), aucun patient n’était perdu de vue. Douze patients ont présenté une récidive symptomatique de la lésion du ménisque médial (9 %) ayant conduit à 10 réopérations. Dans 6 cas, les lésions récurrentes survenaient dans une portion plus petite et plus centrale du ménisque en avant des fils décrivant un « timbre-poste » et potentiellement induite par le crochet de suture et/ou le fil non résorbable (4,5 %). Aucun cas d’infection, de fistule n’a été rapporté. Sept pour cent des patients ont présenté un hématome dans les suites. Deux patients (1,8 %) estiment présenter des zones de dysesthésies supérieures ou égales à la surface d’une carte bancaire, soit 45cm2.

Discussion

La récidive de certaines lésions appelée échec partiel peut s’expliquer par la survenue de nouvelles lésions induites par le crochet et possiblement maintenu par le fil non résorbable utilisé pour la suture. Les hématomes et la survenue de troubles sensitifs sont comparables aux séries de reconstruction isolée du ligament croisé antérieur sans abord postéromédial.

Conclusion

Nos résultats montrent que la suture arthroscopique au crochet par abord postéromédial des lésions postérieures du ménisque médial permet un taux de cicatrisation élevé sans augmenter la morbidité liée à l’abord supplémentaire.

Niveau de preuve

Étude de niveau IV.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Arthroscopie, Ménisque médial, Technique de suture


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


© 2016  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 102 - N° 8S

P. S236-S243 - décembre 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • La radiographie standard permet-elle une analyse fiable du positionnement d’une butée pré-glénoïdienne ? Étude cadavérique
  • P. Clavert, G. Koch, L. Neyton, P. Metais, J. Barth, G. Walch, L. Lafosse, la Société francophone d’arthroscopie
| Article suivant Article suivant
  • Existe-t-il un syndrome canalaire sous-acromiocoracoïdien ? Étude anatomique du canal sous-acromiocoracoïdien
  • O. Le Reun, J. Lebhar, F. Mateos, J.-L. Voisin, H. Thomazeau, M. Ropars

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.