Suivi et prise en charge thérapeutique de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine - 04/11/16
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À l'heure actuelle, en France, les combinaisons antirétrovirales permettent de contrôler l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), sans l'éradiquer. L'obtention d'une charge virale indétectable sous traitement est la condition pour la restauration et le maintien des fonctions immunitaires. Elle nécessite pour le moment la prise quotidienne des traitements, à vie, avec une observance parfaite. La combinaison antirétrovirale est le plus souvent une trithérapie associant des molécules appartenant aux classes suivantes : inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTI), inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase (INNTI), inhibiteurs de protéase (IP), inhibiteurs de l'intégrase (INI), inhibiteurs de fusion (IF) et antagonistes du C-C chemokine receptor type 5 (CCR5) (anti-CCR5). Différentes combinaisons sont recommandées pour l'initiation du traitement, en fonction du contexte diagnostique, du terrain et des comorbidités du patient. Un suivi clinicobiologique régulier est indispensable pour évaluer l'efficacité et la tolérance. Ce suivi demande des compétences spécifiques. En dehors des situations d'urgence, il est effectué en consultation et en hospitalisation de jour pour les bilans annuels de synthèse. Des stratégies de simplification (moins de comprimés, moins de prises) et d'allègement (bithérapies et monothérapies) thérapeutiques sont envisageables dans certaines conditions. Les échecs virologiques nécessitent une réponse thérapeutique rapide et adaptée pour éviter l'émergence d'une résistance au(x) traitement(s). La population des patients infectés par le VIH est une population vieillissante, avec de nombreuses comorbidités à prendre en charge, en particulier cardiovasculaires, néoplasiques, rénales, hépatiques, osseuses et neurologiques. L'exposition au long cours à certains antirétroviraux nécessite dans ce contexte une vigilance toute particulière. Un accompagnement psychologique et social est nécessaire pour certains patients, de même que la prise en compte des différents modes de vie (précarité, addictions, risques sexuels).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Virus de l'immunodéficience humaine, Traitement antirétroviral, Antirétroviraux
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