Amélioration des pratiques transfusionnelles au déchocage du CHU de Saint-Étienne et diminution des produits rendus non transfusés - 03/11/16
Résumé |
Introduction |
L’existence de protocoles de transfusion massive permet de réduire les délais d’initiation de la transfusion, les défaillances d’organes et les complications postopératoires chez le polytraumatisé. Le CHUSE est doté d’une salle de déchocage et de procédures adaptées depuis 2010. En 2014, suite à l’évaluation du taux de PSL détruits non transfusés (DNT), le département d’anesthésie-réanimation a mis en place une stratégie d’amélioration des pratiques.
Méthode |
Un audit clinique a été réalisé selon les référentiels HAS avec un 1er tour rétrospectif sur 2014,période pendant laquelle l’EFS délivrait en UV 2 mallettes de 3 CGR O et 3 PFC. En 2015, une stratégie avec 3 mallettes de 2 CGR O et 1 de 2 PFC a été mise en place. Une campagne d’information a été menée par les intervenants du déchocage aux professionnels de terrain. Un 2e audit prospectif de juin 2015 à juin 2016 a été réalisé.
Résultats |
Le 1er tour a mis en évidence 21 CGR DNT au déchocage, soit 14 % des CGR DNT du CHU et 27 PFC DNT, soit 25 % des PFC DNT du CHU en 2014. Suite au nouveau protocole, les résultats comparant 2 périodes d’évaluation de 10 mois pour une activité de déchocage similaire entre les deux tours montre un passage d’un taux de 32,6 % de mallettes CGR partiellement utilisées au 1er d’audit à 4 % au deuxième tour d’audit et d’un taux de 60 % de mallettes PFC partiellement utilisées au 1er tour à 12,5 % au 2e tour. Soit entre 2 tours similaires de 10 mois, un passage de 21 CGR DNT à 3 CGR DNT et de 24 PFC DNT à 4 PFC DNT.
Conclusion |
Le nouveau protocole de délivrance des PSL associé à une information aux personnels impliqués a permis une réduction notable des PSL DNT. Cette action est un projet d’EPP, reconnu comme tel. Cette nouvelle stratégie s’intègre dans une démarche économique mais aussi éthique auprès des donneurs de sang. La mise en place de ce nouveau protocole n’a pas perturbé la prise en charge des patients au sein du déchocage et a reçu un avis favorable des équipes.
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Vol 23 - N° 4
P. 278 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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