Survie à long terme des tumeurs kystiques du rein–enquête du CCA-AFU - 28/10/16

Résumé |
Objectifs |
Cinq à 7 % des tumeurs rénales sont kystiques. Il s’agit généralement de tumeurs peu agressives de bas grade. On ne connait cependant pas avec précision leur potentiel évolutif par rapport aux tumeurs solides. L’objectif de cette étude du CCA-AFU était de déterminer la survie à long terme des cancers kystiques du rein.
Méthodes |
Étude multicentrique nationale initiée par le CC-AFU, menée auprès de 9 établissements hospitalo-universitaires où ont été étudiés de façon rétrospective tous les patients opérés d’une tumeur kystique du rein entre 2000 et 2010. Les tumeurs bénignes et métastatiques ont été exclues. Les données épidémiologiques, opératoires et de suivi ont été colligées rétrospectivement.
Résultats |
Cent vingt patients ont été inclus avec un suivi médian de 60 mois [1–178]. L’âge médian au diagnostic était de 57ans [24–84]. Les caractéristiques tumorales étaient (médianes) : taille 4cm [1–8], Renal Score 7 [4–12], Padua Score 8 [5–14]. Les lésions étaient classées Bosniak 4(40 %), 3(52 %), 2-2F(8 %). Il y avait 52 % de CCR conventionnelles, 19 % de CCR tubulo-papillaires, 19 % de carcinome kystique multiloculaires à cellules claires. 27 % des tumeurs étaient de haut grade (3-4) et 73 % de bas grade (1-2). Le type Bosniak 4 était un facteur de risque (RR=2) de haut grade. 8/120 récidives ont été rapportées : 6 récidives métastatiques et 2 récidives locales, avec un délai médian de survenue de 30 mois [7–59]. La survie globale et spécifique à 10ans était respectivement de 91 et 94 %.
Conclusion |
Dans cette enquête du CC-AFU, les cancers kystiques du rein sont des tumeurs majoritairement de faible grade et de bon pronostic. Les données étaient insuffisantes pour conclure sur l’impact pronostic lié à une rupture du kyste en peropératoire.
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Vol 26 - N° 13
P. 817 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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