Peut-on différencier sur des critères scannographiques les deux types de carcinome papillaire du rein (type 1/type 2) ? - 28/10/16
Résumé |
Objectifs |
Le but de cette étude était de déterminer si les caractéristiques scannographiques des carcinomes papillaires du rein (CPR) permettraient de différencier le type 1 du type 2.
Méthodes |
Cette étude rétrospective comprenait 21 type 1 et 26 type 2 de CPR explorés par un scanner abdominal (sans injection, temps artériel, temps tubulaire+- temps tardif). L’examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire a confirmé le diagnostic dans tous les cas. La taille tumorale était>=15mm dans tous les cas (moyenne=46mm/type 1 et 76mm/type 2). Les critères étudiés étaient : la nature de la tumeur, les contours : nets ou mal limités, l’homogénéité, la présence de calcifications, la densité spontanée, degré de réhaussement, type de réhaussement (homogène ou hétérogène), la présence de nécrose et la présence d’adénomégalies.
Résultats |
La tumeur était d’aspect solide dans la majorité des cas (61,9 %/type1 et 84,6 %/type2, p=0,34). Les tumeurs de type 2 étaient mal limitées dans 38,5 % des cas mais toutes les tumeurs de type 1 étaient bien limitées (p=0,0001). Les tumeurs étaient dans la majorité des cas spontanément hypodenses (76,2 %/type1 et 69,2 %/type 2, p=0,86) et hypo vasculaires avec un rehaussement maximal<=40UH dans 97,8 % des cas.(Fig. 1) Par contre, le rehaussement était hétérogène dans 80,8 % des tumeurs de type 2 contre 47,6 % pour le type 1 (p=0,01). Les calcifications étaient plus fréquentes en cas de tumeur de type 2 (9,6 %/type 1 et 34,6 %/type 2, p=0,11). La nécrose intratumorale et les adénomégalies étaient observées respectivement dans 69,2 et 30,8 % des type 2 contre 14,2 % et aucun cas des type 1 (p=0,0001 et 0,005) (Tableau 1).
Conclusion |
En étudiant les caractéristiques scannographiques, on a retrouvé des différences significatives entre le type 1 et le type 2 des CPR. Les tumeurs de type 2 étaient plus volumineuses, mal limitées, à rehaussement hétérogène avec présence fréquente de nécrose intra-tumorale et d’adénomégalies.
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Vol 26 - N° 13
P. 816 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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