Réévaluation des patients en surveillance active par des biopsies ciblées avec fusion élastique écho/IRM : vers une amélioration de la sélection des patients - 28/10/16
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Résumé |
Objectifs |
La surveillance active (SA) pour les cancers de prostate permet réduire le sur-traitement des cancers de prostate non significatifs (CaP-ns). En cas d’IRM prostatique suspecte, les biopsies prostatiques (BP) ciblées pourraient améliorer la cartographie prostatique ainsi que la sélection de patients éligibles à la SA. L’objectif de cette étude était de comparer le taux de reclassification en fonction du protocole de biopsie.
Méthodes |
Entre 06/2013 et 04/2016, nous avons inclus de façon prospective tous les patients en SA pour CaP nécessitant une nouvelle série de BP. Tous les patients avaient une IRM pré-biopsique et des biopsies prostatiques systématisées écho-guidées par voie transrectale (10–12 biopsies) (BPs), puis des biopsies prostatiques ciblées (BPc) (2–4 biopsies/cible) avec fusion élastique écho/IRM utilisant UroStation™ (Kœlis). Les CaP-s étaient définis par : score de Gleason>7 ou une longueur de cancer par biopsie>4mm. Les critères de SA étaient : PSA<10ng/mL, pas de Gleason 4/5, cancer<4mm/carotte,<3carottes positives. Une IRM était considérée comme suspecte avec un PIRADS>2.
Résultats |
Quarante-trois patients ont été inclus dont 17 avec IRM normale et 26 avec IRM suspecte. En cas d’IRM normale, le taux de détection de CaP était de 41 % (7/17) avec 1 patient (5,9 %) ayant un CaP-s et donc reclassé comme non éligible à la SA (noSA). En cas d’IRM suspecte, le taux de détection de CaP par les BPs était supérieur à celui des BPc : 61,5 % (16/26) vs 38,5 % (10/26), p=0,04. En revanche, uniquement 15,4 % (4/26) des patients diagnostiqués par les BPs ont été reclassés noSA devant un CaP-s. A l’inverse 30,8 % (8/26) des patients diagnostiqués par les BPc avaient un CaP-s nécessitant une reclassification (p=0,1) (Tableau 1, Tableau 2). De plus, 18 % (4/22) des patients ont été reclassés noSA par le BPc alors qu’ils étaient éligibles avec les BPs.
Conclusion |
Lorsque l’IRM est normale le risque de CaP-s est faible. En cas de SA avec IRM suspecte, les BPc permettent une meilleure réévaluation de la maladie en reclassifiant non éligibles un tiers des patients. 20 % des patients éligibles avec les BPs sont reclassés noSA par les BPc, justifiant l’association des BPc aux BPs, pour améliorer la sélection des patients.
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Vol 26 - N° 13
P. 810-811 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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