Cryothérapie prostatique de rattrapage pour récidive locale de cancer de prostate après radiothérapie externe : expérience initiale - 28/10/16
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Résumé |
Objectifs |
Évaluer la faisabilité, la morbidité et les résultats oncologiques à court terme de la cryothérapie de la prostate en situation de rattrapage lors d’une récidive locale après un traitement initial par radiothérapie externe (RTE).
Méthodes |
Entre janvier 2011 et mars 2016, les patients présentant une récidive locale après RTE, confirmée par biopsies, IRM et PET scan à la choline, ont été traités par cryothérapie dans notre centre. Tous les patients avaient un bilan d’extension négatif. Les traitements étaient réalisés sous anesthésie générale et contrôle échographique endorectal, avec la 3e génération du système GalilMedical®. Les données postopératoires concernant le PSA et les complications ont été recueillies de façon prospective. L’échec du traitement de rattrapage était défini pour une remontée du PSA supérieur au nadir+2ng/mL. Dans ces situations d’échec, des biopsies prostatiques et une IRM étaient réalisées.
Résultats |
Trente-sept patients ont été inclus, d’âge médian de 70ans (56–86), avec un suivi médian de 24,2 mois (3–62). Le PSA médian avant la cryothérapie était de 5,45ng/mL (1,72–19). Les groupes à risque de d’Amico étaient faible=19 %, intermédiaire=50 % et élevé=31 %. Toutes les procédures ont été réalisées avec succès. La durée médiane d’hospitalisation était de 6jours (4–8). Les principales complications observées étaient : rétention urinaire postopératoire 11 cas (30 %), douleurs périnéales prolongées 4 cas (10,8 %), fistule recto-urétrale 1 cas (2,7 %), sténose de l’urètre 1 cas (2,7 %), dysfonction érectile 34 cas (92 %), incontinence urinaire de grade I 5 cas (13,5 %) et de grade II ou III 7 cas (19 %). La survie globale sans récidive biochimique était de 88 % à 12 mois et de 63 % à 24 mois (Fig. 1).
Conclusion |
Les résultats oncologiques de la cryothérapie prostatique de rattrapage semblent encourageants. Néanmoins, notre expérience initiale retrouve une morbidité supérieure à celle décrite dans la littérature, rappelant la nécessité d’apprécier le rapport bénéfice/risque et les souhaits du patient avant la décision d’un traitement de rattrapage et, si possible, ne traiter qu’un seul lobe siège de la récidive afin de diminuer la morbidité.
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Vol 26 - N° 13
P. 792-793 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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