Toxine botulique A dans l’hyperactivité vésicale idiopathique : quelles pratiques dans le milieu urologique un an après l’AMM ? - 28/10/16
Résumé |
Objectifs |
L’AMM a défini les conditions d’utilisation de la toxine botulinique de type A (BOTOX®), dans l’hyperactivité vésicale idiopathique (HAVI). Ces conditions présentent des différences avec les modalités d’utilisation dans d’autres pays européens et avec les recommandations par consensus formalisé publiées en France en 2013. Notre objectif était d’évaluer les modalités d’utilisation chez les urologues du BOTOX® dans l’HAVI un an après l’obtention de l’AMM.
Méthodes |
Un questionnaire anonyme d’évaluation de l’utilisation du BOTOX®, composé de 12 items, a été adressé à 65 urologues français en septembre 2015. Parmi eux, 57 (87,7 %) ont répondu.
Résultats |
Trente-trois pour cent des praticiens interrogés réalisaient dans cette indication moins de 5 injections par an, 30 % entre 6 et 10 et 35 % plus de 10 par an. Le bilan pré-injection réalisé est résumé dans le Tableau 1. Tous les praticiens informaient les patients du risque de rétention urinaire et d’auto-sondage (AS). Parmi eux, 37 % avaient recours à l’apprentissage systématique de l’AS et 33 % uniquement dans les situations à risque. Les modalités techniques des injections sont résumées dans le Tableau 2. Concernant la dose initiale de 50 UI, seuls 12 % des praticiens constataient un taux d’amélioration ou de guérison supérieur à 70 %.
Conclusion |
Un an après l’obtention de l’AMM, la toxine botulique fait désormais partie de l’arsenal des urologues pour traiter l’HAVI réfractaire. Les recommandations de bonne pratique sont globalement suivies mais l’évaluation pré-injection de la vidange vésicale n’est pas toujours optimale. La dose de 50 UI préconisée par l’AMM n’est pas toujours respectée en raison d’un mauvais rapport supposé bénéfice risque.
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Vol 26 - N° 13
P. 749 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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