Toxine botulique pour syndrome d’hyperactivité vésicale idiopathique : 10 ans d’expérience - 28/10/16
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Résumé |
Objectifs |
Le syndrome d’hyperactivité vésical idiopathique (SHVi), qu’il soit accompagné d’incontinence urinaire par urgenturies (IUU) ou non, est très invalidant pour les patients et diminue considérablement leur qualité de vie. L’AMM accordée en 2014 à la toxine botulique (BTX) dans cette indication a révolutionné leur prise en charge. L’objectif de cet article est de partager notre expérience du BTX pour le traitement du SHVi.
Méthodes |
Étude rétrospective descriptive menée dans notre centre reprenant tous les patients ayant reçu du BTX pour un SHVi entre novembre 2005 et novembre 2016. Les patients étaient évalués cliniquement en consultation, l’indication opératoire était validée collégialement et la patient inscrit dans notre base de donnée sur les SHVi. Les injections étaient réalisées en ambulatoire. Les caractéristiques cliniques étaient colligées en pré- et postopératoire. L’efficacité du traitement était caractérisée par la diminution d’au 50 % de l’IUU lors de la consultation de suivi à 6 semaines. Les complications, délai de réinjections, étaient également recueillies pour analyse.
Résultats |
Soixante-neuf patients d’âge moyen 63,2ans (±14,1) dont 53 femmes (76,8 %) recevaient du BTX. Les anticholinergiques et la NMS avaient été tentés respectivement chez 61 (88,4 %) et 28 patients (40,6 %). Les urgenturies et les IUU survenaient respectivement dans 6,2 (±4,7) et 3,9 fois par jour (±2,8). La dose de BTX injectée était de 200 UI dans 53 cas, 50 UI dans 14 cas et de 100 ou 300 UI dans 1 cas. Après instillation, 53 patients (76,8 %) constataient une amélioration avec acquisition d’une continence pour 29 d’entre eux (42 %). Ce bénéfice se faisait au prix de 9 infections (13 %), 28 dysurie (40,6 %), 5 rétentions aiguës (7,2 %) et 19 rétentions chroniques (27,5 %). Le délai moyen entre 2 injections était de 6,9 mois (±0,5), non significatif (Fig. 1, Tableau 1, Tableau 2).
Conclusion |
L’utilisation de la BTX, après échec de la rééducation et des anticholinergiques, dans le SHVi a révolutionné la prise en charge des malades. Les résultats à long terme confirment à la fois son efficacité et son impact non négligeable en terme de mode mictionnel avec un risque élevé de rétention urinaire chronique.
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Vol 26 - N° 13
P. 749-750 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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