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L’uréthroplastie par résection-anastomose en un temps : le mécanisme lésionnel impacte-t-il les résultats ? - 28/10/16

Doi : 10.1016/j.purol.2016.07.160 
L. Jarry 1, , V. Ravery 1, A. Daché 1, J. Hermieu 1, D. Sébastien 1, C. Egrot 1, I. Ouzaid 2
1 CHU Bichat, Paris, France 
2 Service d’urologie, hôpital Bichat, Paris, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectifs

L’uréthroplastie par résection-anastomose (URA) en un seul temps est une des différentes options de réparation des sténoses de l’urètre. Cependant, les résultats sont aléatoires y compris dans des centres référents. Notre objectif était d’évaluer les résultats de cette technique en fonction du mécanisme lésionnel.

Méthodes

Entre janvier 2004 et janvier 2015, 97 patients ont eu une URA pour une sténose de l’urètre. Les mécanismes lésionnels étaient regroupés en 3 classes : fracture du bassin (n=23), traumatisme iatrogénique endourétral (n=24) et idiopathique (n=50). Les complications postopératoires, la débimétrie, le taux de récidive et de réintervention ont été comparés en fonction de mécanisme lésionnel initial.

Résultats

Les patients qui avaient des fractures du bassin étaient plus jeunes que les deux autres groupes (p<0,001). Il n’y avait pas de différence en termes de longueur lésionnelle, de complications postopératoires (j90) et de débimétrie maximale à 3 mois (Tableau 1). Après un suivi moyen de 25±24 (intervalle : 1–102) mois, 27 (27,8 %) patients ont récidivés. Le risque de récidive était supérieur dans le groupe (log rank p<0,001) de fracture du bassin comparés aux deux autres groupes (Fig. 1).

Conclusion

Cette étude rétrospective suggère que les résultats de l’uréthroplastie par résection anastomose avaient des résultats moins pérennes dans le cas des fractures du bassin comparé aux lésions iatrogène endourologique ou idiopathiques.

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Vol 26 - N° 13

P. 746 - novembre 2016 Retour au numéro
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