Prise en charge des dysfonctions temporomandibulaires - 25/10/16
Résumé |
Les dysfonctions temporomandibulaires (DTM) sont une myoarthropathie de l'appareil manducateur, le plus souvent douloureuse, caractérisée par au moins un des trois signes cardinaux « BAD » : bruit articulaire, algie manducatrice modulable, dyscinésie mandibulaire. Face à des DTM primaires, d'origine dysfonctionnelle, un simple traitement symptomatique est le plus souvent à mettre en œuvre visant à supprimer la douleur et à diminuer nettement bruits et gêne fonctionnelle. On distingue quatre grands types de traitement, du traitement conservateur (non invasif, type A) aux traitements chirurgicaux (typeC) qui signifient modifier la structure (collage, prothèse, orthodontie, etc.), en passant par les orthèses (type B). Le traitement préventif est un quotidien de bon sens. Toutes les formes de traitement revendiquent un taux de succès d'environ 75 %, mais comme la littérature le suggère, le traitement non invasif peut afficher un taux de réponse favorable jusqu'à 74-85 % ; le traitement de type A est donc la modalité thérapeutique de choix indiquée chez tous les patients « DTM ». L'équilibration occlusale est indiquée si son coût structurel est très faible, corrigeant une anomalie occlusale « évidente » ponctuelle, d'apparition ou d'aggravation récente. Dans ces strictes conditions, elle est alors réalisée en première intention.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Appareil manducateur, Troubles musculosquelettiques, Occlusodontie, ATM
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