Étude anatomique de faisabilité et de positionnement d’un transfert antérieur du Latissimus Dorsi pour déficit complet du subscapularis - 21/10/16
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Résumé |
Introduction |
L’anatomie du Latissimus Dorsi (LD) a été particulièrement étudiée dans le cadre de chirurgie reconstructrice et également comme transfert musculaire. Son pédicule neurovasculaire, ses dimensions, son potentiel moteur et d’élongation ont été précisés par de nombreuses publications. Son transfert à la partie antérieure de l’épaule reste non diffusé et délicat du fait d’un risque neurologique non négligeable. Pourtant, son vecteur d’action et ses caractéristiques en font un remarquable substitut du subscapularis. Cette étude cadavérique a analysé les relations entre le tendon du LD et le pédicule axillaire en position anatomique et lors de son transfert antérieur.
Matériel et méthodes |
Sept épaules cadavériques fraîches ont été étudiées. Trois dans un but analytique et 4 avec la mise en place de capteurs sur bandelettes I-Scan de Tekscan. Les trois premières épaules ont été disséquées chirurgicalement en respectant l’ensemble des structures ostéoarticulaires et musculotendineuses. Le LD a été prélevé de son insertion humérale, mobilisé et le Pectoralis major resuturé. Les rapports anatomiques du tendon transféré en avant ont été explorés et photographiés dans plusieurs positions et plusieurs amplitudes d’épaule. Le rapport le plus étroit retrouvé se faisait avec le pédicule axillaire. Quatre nouvelles épaules ont été alors disséquées de la même façon. Toutes les structures ont été préservées. Une bandelette I-Scan Tekscan a été stabilisée autour du pédicule axillaire. Le membre supérieur a été mobilisé complètement dans toutes les amplitudes. Pendant l’acquisition des données de contact et pressions, le mouvement du membre supérieur était enregistré et synchronisé sur webcam. Les données de la position anatomique ont servi d’étalonnage pour chaque spécimen et cotées à 1. Cette même procédure a ensuite été répétée 4 fois (3 hauteurs de fixation différente, 1 décroisement du pédicule hauteur moyenne) pour chacune des 4 épaules.
Résultats |
L’analyse des résultats s’est faite en comparaison avec les mesures obtenues en position anatomique. Seule le pic de pression maximale et la moyenne des pressions ont donné des résultats significatifs. Plus le transfert est placé en proximal sur le trochin, plus les contraintes entre le tendon et le pédicule sont importantes. En moyenne de 1,5 à 4 fois la mesure d’étalonnage avec une mesure en pic pour le transfert décroisé en rotation interne.
Conclusion |
Seule la position la plus basse sur le trochin semble adaptée pour être effective sur la stabilisation antérieure et non délétère sur l’environnement vasculonerveux. Malgré son positionnement bas, ce transfert permet de répondre parfaitement au déficit du subscapularis.
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Vol 102 - N° 7S
P. S187-S188 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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