Évolution de la laxité antéro-postérieure par GnRB à 6,9 et 12 mois d’une reconstruction du ligament croisé antérieur - 21/10/16
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Résumé |
Introduction |
Le contrôle de la laxité antérieure est un des objectifs centraux de la chirurgie du ligament croisé antérieur, pour permettre la restauration d’une cinématique tibiofémorale normale. Cette étude avait pour objectif d’analyser l’évolution de la laxité antérieure tibiofémorale au cours de la reprise du sport après ligamentoplastie.
Patients et méthodes |
Vingt patients (11 femmes, 9 hommes), d’âge moyen de 22,4A5,1ans, opérés d’une ligamentoplastie par une technique aux DIDT, compétiteurs dans un sport pivot-contact ont été inclus entre septembre 2014 et mars 2016. Ils ont été évalués à 6 (n=20), 9 (n=13) et 12 (n=13) mois postopératoires par une laximétrie à 250N à l’aide du laximètre GnRBy (GenouROB, Laval, France). Le différentiel de laxité entre côté sain et côté opéré en mm à chaque échéance, ainsi que la différence de pente de la courbe de laxité en fonction de la force appliquée entre les deux côtés en pourcentage ont été retenus. Les valeurs moyennes à chaque échéance ont été comparées à l’aide d’un test-t de Student.
Résultats |
La laxité différentielle moyenne augmentait de façon non significative de 1,4A1mm à 1,7A1,3mm entre 6 et 9 mois postopératoires (p=0,17), puis diminuait significativement à 0,95A0,5mm à 12 mois postopératoire (p=0,02). La différence de pente augmentait de 9 % à 15 % entre 6 et 9 mois postopératoire (p=0,05). Entre 6 et 12 mois postopératoires, la différence de pente (9 % et 11 % respectivement) n’était pas significative (p=0,1). La laxité résiduelle était significativement plus importante chez les femmes à 6 mois postopératoires, 1,9mm vs 0,9mm (p=0,002). Cette différence n’était plus significative à 9 et 12 mois postopératoires.
Discussion |
Notre étude rapporte une modification significative de la laxité antéro-postérieure pendant la reprise de l’activité sportive, notamment entre 9 et 12 mois postopératoires. Ces résultats suggèrent que la laxité ne résulte pas uniquement du positionnement isométrique du transplant mais probablement également des phénomènes de ligamentisation du transplant par remodelage collagénique lorsqu’il subit des contraintes mécaniques mais aussi de l’état musculaire local ou de l’exposition aux facteurs hormonaux comme le laisse penser la différence homme–femme observée.
Conclusion |
Ces résultats, qui montrent une normalisation de la laximétrie à 12 mois postopératoires, nous incitent à la prudence quant à une reprise sportive trop précoce sans contrôle articulaire satisfaisant. Il semble donc que dans la décision de reprise sportive, l’analyse de la laxité ligamentaire soit un paramètre pertinent à utiliser.
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Vol 102 - N° 7S
P. S138-S139 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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