Le droit et la douleur - 04/03/08
Pendant longtemps le droit a sous-estimé la douleur. Il ne l’ignorait pas, mais ne la percevait que dans sa dimension violente : barbarie, cruauté, torture… [1 ]. Le droit était défaillant à propose de la douleur liée à la maladie, et à la souffrance. Comme la médecine, le droit était en retard. C’était l’époque de la souffrance subie comme une résultante inévitable. Ce n’est que récemment que le droit s’est inscrit dans l’objectif du traitement de la douleur. En l’état actuel, le régime normatif reste succinct et la réponse vient davantage du jeu de la responsabilité, responsabilité juridique autant que morale.
Legal rights and pain |
In the past, the legal world has generally underestimated the importance of pain. Although not totally ignored, pain was generally perceived as having legal implications only in the context of violence, e.g. barbarianism, cruelty, torture. In the context of disease and suffering, pain was left by the wayside. Like medicine, law took a long time to come to grips with pain, suffering simply being considered an inevitable consequence of disease. The right to treatment of pain is a new idea and at the present time, legal regulations are rather succinct, arising more from worries about legal responsibility than from a moral obligation.
Plan
Paru dans Droit, déontologie et soins, 2004 ; 4 : 295-310. |
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 24 - N° 4
P. 132-139 - décembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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