But : Le but de l'étude était d'évaluer l'importance des barrières architecturales dans les difficultés de réinsertion sociale des personnes handicapées en fauteuil roulant à Abidjan.

Matériel et méthode : Nous avons procédé à une visite d'un échantillon de divers locaux appartenant à différents secteurs d'activités en compagnie d'un sujet paraplégique en fauteuil roulant. L'accessibilité extérieure et parfois intérieure a été appréciée de façon concrète.

Résultats : 28,6 % des bâtiments administratifs, 25 % des structures de loisir, 34,5 % des banques et distributeurs de billets présentent une bonne accessibilité en fauteuil roulant seul. Aucune cabine téléphonique publique n'est utilisable en fauteuil roulant. Les huit supermarchés visités offrent une bonne accessibilité. Il n'existe aucun emplacement de parking réservé aux personnes handicapées.

Conclusion : L'autonomie sociale de la personne handicapée en fauteuil roulant à Abidjan se trouve très limitée par les barrières architecturales. La prise en compte de ces obstacles s'avère indispensable dans la politique de réinsertion socioprofessionnelle de la personne handicapée.

Objective: The purpose of this study was to point out responsibility of architectural factors in social reinsertion of disabled persons in wheelchair in Abidjan.

Methods: In year 2000, we assessed outside and occasionally inside accessibility of public buildings. Three categories of buildings were visited (administration, leisure, and others such as banks, hypermarkets, hotels, religious buildings and public phone boxes). Athree grade scale was used: good accessibility (no help required), passable (some help required by only one person), poor or impossible (none of the two first possibilities).

Results: 28.6% of the administration buildings visited were fully accessible. This rate was 34.5% for the banks and ticket machines, and 25% in the leisure group including only one cinema and one entertainment hall. Hypermarkets were easily accessible but only three of them had automatic doors. No public phone box was accessible and no car park for disabled persons was available.

Conclusion: Social autonomy in wheelchair appears to be very restricted by architectural barriers. It is recommended that political and social actions be operated to improve social reinsertion and quality of life of disabled persons in Abidjan.