Antagonistes de la « gonadotropin-releasing hormone » en aide médicale à la procréation - 17/10/16
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Les antagonistes de la gonadotropin-releasing hormone (GnRH) bloquent de façon rapide et réversible la sécrétion des gonadotrophines. Leur utilisation quotidienne lors des stimulations ovariennes en fécondation in vitro (FIV) permet de prévenir les pics prématurés d'hormone lutéinisante (LH) avec une efficacité comparable à celle du protocole agoniste long. Ils ont l'avantage d'avoir moins d'effets secondaires, avec un meilleur confort des patientes source de moins d'abandon, moins de risque d'hyperstimulation ovarienne et la possibilité d'annuler presque totalement ce risque en déclenchant par un agoniste de la GnRH, en particulier si l'on décide de surseoir au transfert. Ces avantages font du protocole antagoniste le protocole de première intention chez les normorépondeuses, et le gold standard des hyperrépondeuses et des patientes ayant un syndrome des ovaires polykystiques. Chez les mauvaises répondeuses, les antagonistes de la GnRH apportent des solutions nouvelles avec les cycles semi-spontanés. Ils ont également un intérêt pour certaines endométrioses avec réserve ovarienne altérée. Au plan pratique, les cycles peuvent aisément être programmés par des estrogènes naturels pour faciliter l'organisation du traitement des patientes et de la régulation de l'activité des centres. Une fois la stimulation ovarienne débutée, l'introduction de l'antagoniste se fait de façon fixe au cinquième ou sixième jour d'administration d'hormone folliculostimulante, sauf en l'absence de recrutement folliculaire. Après l'introduction de l'antagoniste, la LH résiduelle est suffisante et il n'y pas lieu d'ajouter de LH. Le déclenchement se fait selon des critères classiques et est flexible à plus ou moins un jour sans conséquence sur le taux de grossesse. Les antagonistes de la GnRH sont aussi utilisables dans les stimulations ovariennes en vue d'insémination pour bloquer les pics de LH et prolonger la stimulation pour obtenir une réponse paucifolliculaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Antagoniste, GnRH, FIV, Hyperstimulation ovarienne contrôlée
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