Prévalence de la maigreur, surpoids et obésité à Constantine (Algérie) selon différentes références - 14/10/16
Résumé |
Introduction et but de l’étude |
La prévalence du surpoids et de l’obésité chez les enfants ne cesse d’augmenter dans le monde tandis que celle de la maigreur diminue dans plusieurs pays. L’utilisation de différentes références pour exprimer la prévalence de la maigreur, du surpoids et de l’obésité rend les comparaisons entre les études difficiles à établir. L’objectif de notre étude est d’étudier la prévalence de la maigreur, du surpoids et de l’obésité chez des enfants âgés de 5 à 12ans à Constantine (Algérie) en 2015 en utilisant différentes références.
Matériel et méthodes |
L’étude a porté sur 550 enfants (277 garçons et 273 filles), âgés de 5 à 12ans, scolarisés dans des écoles primaires de la région de Constantine (Algérie). Les mesures anthropométriques ont concerné le poids et la taille. La prévalence de la maigreur, du surpoids et de l’obésité a été calculée en utilisant plusieurs références : françaises, International Obesity Task Force (IOTF ; désormais World Obesity Federation/Policy & Prevention), Centers for Disease Control (CDC) et Organisation mondiale de la santé (OMS).
Résultats et analyse statistique |
Selon les références françaises, 21,1 % des enfants étaient en surpoids ou obèses et 2 % des enfants étaient maigres. Selon l’IOTF, 23,1 % d’enfants étaient en surpoids ou obèses, 7,1 % étaient obèses et 9,1 % des enfants étaient maigres. Selon les références du CDC, 23,2 % des enfants étaient en surpoids ou obèses et 10,7 % des enfants étaient obèses. La prévalence de la maigreur était de 3,1 %. Selon les références de l’OMS, 1,3 % des enfants étaient maigres, 28,9 % des enfants étaient en surpoids ou obèses et 11,6 % des enfants étaient obèses.
Conclusion |
Ces résultats mettent en évidence l’existence de prévalences élevées de surpoids et d’obésité dans un échantillon de la population des enfants d’âge scolaire d’une grande ville algérienne. Nos données de prévalence actuelle, en utilisant différentes références, permettent plus de possibilités de comparaison avec des études utilisant une référence unique.
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Vol 30 - N° 3
P. 274 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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