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La lymphopénie dans la polyarthrite débutante : impact sur le diagnostic et les résultats à 3 ans (la cohorte Espoir) - 04/10/16

Doi : 10.1016/j.rhum.2016.07.014 
Carole Duquenne a, Divi Cornec a, Thierry Marhadour a, Sandrine Jousse-Joulin a, Alain Cantagrel b, Stephan Pavy c, Valérie Devauchelle-Pensec a, Alain Saraux a,
a EA 2216 Inserm ESPRI, ERI29, LabEx IGO, unité de rhumatologie et service d’immunologie, CHU de Brest, université Bretagne occidentale, hôpital de la Cavale-Blanche, BP 824, 29609 Brest cedex, France 
b Unité de rhumatologie, CHU de Toulouse, 31059 Toulouse cedex 9, France 
c Unité de rhumatologie, hôpital de Bicêtre, 94275 Le Kremlin-Bicêtre, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs

Chez les patients souffrant de polyarthrite débutante, naïfs de traitement de fond, nous avons évalué la prévalence de la lymphopénie initiale et persistante, le diagnostic sous-jacent, les risques d’infection et de néoplasie ou d’hémopathie maligne.

Méthodes

Huit cent treize patients souffrant de polyarthrite débutante inclus dans la cohorte Espoir ont eu un examen clinique, des examens de laboratoire (sérologies virales, examens immunologiques et profil cytokinique), et des radiographies. Nous avons déterminé la prévalence de la lymphopénie à l’inclusion et à 3ans, les facteurs associés, les diagnostics, et les risques d’infection, de néoplasie ou d’hémopathie maligne.

Résultats

À l’inclusion, 50/813 patients (6,2 %) avaient une lymphopénie. La lymphopénie était associée à la présence de facteur rhumatoïde positif (p= 0,02), une cytopénie (p≤0,05) une hépatite C (p= 0,05), une C-réactive protéine (p≤0,05) et un DAS 28 augmentés (p0,05). Le profil cytokinique et la progression radiologique n’étaient pas significativement différents entre les patients avec ou sans lymphopénie. Les diagnostics suspectés à l’inclusion étaient : une polyarthrite rhumatoïde (PR, n= 27), une arthrite indifférenciée (n= 15), un lupus érythémateux systémique (LES, n= 3), une spondyloarthrite (n= 2), un syndrome de Gougerot-Sjögren (n= 1), une hémopathie (n= 1), et une fibromyalgie (n= 1). Sur un total de 42 patients, 15 (35,7 %) ayant une lymphopénie initiale, avaient une lymphopénie persistante après 3ans, dont 5 avec des causes documentées (LES, hépatite C, dénutrition, traitement par azathioprine et tamoxifène) ; aucun n’avait d’infection à PVB19, VIH ou VHB et aucun n’avait d’infection, de tumeur ou hémopathie maligne pendant le suivi. Le diagnostic final chez ces 15 patients était : PR (n= 6), arthrite indifférenciée (n= 6), LES (n= 1), spondyloarthrite (n= 1), et fibromyalgie (n= 1).

Conclusion

La lymphopénie est rare dans la polyarthrite débutante. La cause la plus courante est la PR, avec une inflammation marquée et d’autres cytopénies fréquentes. La lymphopénie dans la polyarthrite débutante est souvent de courte durée, même lorsque le méthotrexate est prescrit.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Lymphopénie, Rhumatisme inflammatoire débutant, Polyarthrite rhumatoïde, Pronostic, Diagnostic


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


© 2016  Société Française de Rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 83 - N° 5

P. 358-363 - octobre 2016 Retour au numéro
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