Chirurgie mini-invasive de l'incontinence urinaire féminine - 03/10/16
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Résumé |
La chirurgie de l'incontinence urinaire concerne une femme sur dix. Certes, il s'agit d'une pathologie bénigne mais son impact sur la qualité de vie peut être sévère. Pour l'incontinence urinaire à l'effort, après échec de la rééducation périnéale (éventuellement associée à une réduction pondérale), une chirurgie mini-invasive par bandelette sous-urétrale pourra être proposée. Cet article décrit les différentes voies d'abord (rétropubienne et transobturatrice) et les procédés pour diminuer le risque de complications associées. D'autres thérapeutiques peuvent être discutées bien que d'indication rare et de résultats beaucoup moins favorables (ballonnets péri-urétraux, injections péri-urétrales d'agents de comblement ou de cellules souches). Concernant l'incontinence urinaire sur urgenturies (syndrome d'hyperactivité vésicale), après échec des traitements médicamenteux et de la rééducation, il pourra être proposé de faire soit des injections intradétrusoriennes de toxine botulique, soit une neuromodulation sacrée (technique plus invasive). Cet article détaille ces différentes techniques chirurgicales mini-invasives pour le traitement de l'incontinence urinaire de la femme, ainsi que les principaux résultats associés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Bandelette sous-urétrale, Voie d'abord rétropubienne, Voie d'abord transobturatrice, Incontinence urinaire, Hyperactivité vésicale, Incontinence urinaire à l'effort, Toxine botulique, Agents de comblement
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