Diagnostic procedure after an immediate hypersensitivity reaction in the operating room - 29/09/16
Key points |
The diagnosis of a perioperative allergic reaction is based on clinical features associated with a suggestive timeline, the exclusion of other diagnoses, elevated concentrations of degranulation markers (histamine, tryptase), and positive allergy assessments (skin tests, specific IgE). After initiating appropriate treatment, the anesthesiologist should take blood samples to measure histamine and tryptase concentrations just after the reaction and repeat them 1–2hours later to validate the diagnosis of immediate hypersensitivity. A delayed measurement of basal tryptase is useful to rule out mastocytosis and to interpret moderate tryptase levels. The anesthesiologist must inform the patient of the reaction to obtain adhesion and consent to subsequent investigations and must record the timing of the reaction and of the blood sampling, the possible causal agents, and the treatment administered. These data must be shared with the laboratory and the allergist. An adverse drug reaction report must be filed. The gold standard for allergy assessment is skin testing. These tests should be done in an appropriate facility, with experienced staff and in compliance with current guidelines. Specific IgE assays and cellular assays can help when clinical features and skin tests are discordant. Provocation tests are sometimes required. After allergy assessment, the safest protocol for subsequent anesthesia is determined in collaboration with the anesthesiologist. The patient must be informed and carry an allergy alert card.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
Le diagnostic de réaction d’hypersensibilité immédiate allergique se base sur les signes cliniques associés à une chronologie évocatrice, l’exclusion des diagnostics différentiels, l’augmentation de la concentration des marqueurs de dégranulation (histamine ; tryptase) et le bilan allergologique (tests cutanés ; IgE spécifiques). Après la mise en œuvre des traitements appropriés, l’anesthésiste doit prélever des tubes de sang pour mesurer la concentration d’histamine et de tryptase juste après la réaction et 1 à 2heures plus tard pour valider le diagnostic de réaction d’hypersensibilité immédiate. Un taux basal de tryptase à distance est utile pour éliminer une mastocytose et interpréter une faible libération de tryptase. L’anesthésiste doit informer le patient de la réaction pour obtenir son adhésion à la prise en charge et son consentement pour les investigations à venir. Il doit également noter la chronologie de la réaction et des prélèvements sanguins, les agents potentiellement responsables et les traitements administrés. Ces informations doivent être partagées avec le biologiste et l’allergologue. Une déclaration à la pharmacovigilance doit être effectuée. Les tests cutanés sont la référence pour le bilan allergologique. Ces tests doivent être effectués dans une structure appropriée avec une équipe expérimentée et dans le respect des recommandations actuelles. Le dosage des IgE spécifiques et les tests cellulaires peuvent aider quand les tests cutanés et la clinique sont discordants. Les tests de provocation sont parfois nécessaires. À la fin de l’évaluation allergologique, l’allergologue détermine, en collaboration avec l’anesthésiste, quel est le protocole anesthésique le plus sûr pour le futur. Le patient doit en être informé et doit être doté d’une carte définitive mentionnant ses allergies.
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Vol 45 - N° 9
P. 784-790 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.