Phenological and meteorological determinants of spider ballooning in an agricultural landscape - 24/09/16
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Abstract |
Spiders are known to commonly use aerial dispersal, so-called ballooning, especially at juvenile stages. They produce a silk thread that allows them to rise up in the air to disperse, which serves as inbreeding avoidance or to find an optimal over-winter habitat. Studies of phenology, species and meteorological factors associated with aerial dispersal have been limited to laboratory settings, with few data obtained under natural settings and no studies to date executed in France. To understand aerial dispersal, we conducted daily sampling between 2000 and 2002 at a height of 12m. For adults, high proportions of “ballooners” were observed during four seasonal peaks, with dispersal most prevalent during summer, while for juveniles dispersal was protracted across summer and fall. Linyphiidae is the most abundant family among the 10,879 individuals caught. We show a significant and negative influence of high wind speeds on ballooning, an effect that increased even under low temperatures (<19°C). At wind speeds greater than 4m·s−1 dispersal becomes difficult, and is almost impossible beyond 5.5m·s−1. Ballooning ability is reported for the first time for several species. This study increases our knowledge on aerial dispersal in spiders in an agricultural context. Such behaviour can be seen as a survival strategy to escape from a disturbed and unstable landscape.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les araignées sont connues pour pratiquer la dispersion aérienne, appelée ballooning, plus particulièrement aux stades juvéniles. Elles émettent un fil de soie leur permettant de s’élever dans les airs et de se disperser pour la reproduction et la recherche d’un site d’hivernage notamment. La phénologie, les espèces et les facteurs météorologiques impliqués ont déjà été étudiés, mais principalement en laboratoire. Ce phénomène reste peu connu en conditions naturelles, notamment à l’échelle française, puisqu’aucune étude n’y a encore été menée à ce jour. Pour comprendre la dispersion aérienne, des échantillons journaliers ont été prélevés entre 2000 et 2002 à une hauteur de 12m. Chez les adultes, de fortes proportions de « ballooneurs » ont été observées au cours de quatre pics saisonniers, la dispersion étant la plus importante en été, alors que chez les immatures la dispersion était prolongée à travers l’été, puis a chuté. La famille des Linyphiidae est la plus abondante parmi les 10 879 individus capturés au total. Nous montrons également l’influence négative du vent sur le ballooning, accentuée sous de faibles températures (<19°C). Au-delà de 4m·s−1, la dispersion devient rare, voire presque impossible au-delà de 5,5m·s−1. Ce comportement a ainsi été illustré chez des espèces pour qui il n’était pas encore renseigné. Cette étude a donc permis d’accroître les connaissances sur la dispersion aérienne des araignées, et ce en contexte agro-écosystémique. Le ballooning peut alors être vu comme une stratégie de survie dans un paysage perturbé et instable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Aerial dispersal, Phenology, Temperature, Wind speed, Araneae
Mots clés : Dispersion aérienne, Phénologie, Température, Vitesse du vent, Araneae
Plan
Vol 339 - N° 9-10
P. 408-416 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.