L’IRM chez les patients souffrant de pubalgie chronique : est-ce un outil utile pour le chirurgien ? Étude cas-témoin - 20/09/16
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Résumé |
Contexte |
Des études récentes ont montré que l’IRM était performante dans l’évaluation des différentes composantes de la pubalgie du sportif (PS). Cependant, et à notre connaissance, aucune étude n’a évalué la corrélation systématique entre une description précise des lésions tendineuses ou pariétales en IRM, les constatations chirurgicales et l’analyse histologique. De fait, nous avons réalisé une étude cas-témoin afin de déterminer si l’IRM pouvait évaluer précisément une tendinopathie du long adducteur (LA), les lésions pariétales, en comparaison à la chirurgie ainsi qu’à l’analyse histologique.
Hypothèse |
Dans la PS, l’IRM peut différencier une étiologie symphysaire, musculotendineuse ou d’origine pariétale inguinale.
Matériel et méthodes |
Dix-huit patients furent consécutivement inclus dans notre étude entre novembre 2011 et avril 2013 pour PS. Pour constituer un groupe témoin, nous avons également inclus 18 sujets masculins. Toutes les IRM ont été lues en consensus par 2 radiologues ostéo-articulaires à la recherche de symphysite pubienne et pour évaluation musculotendineuse ainsi que pariétale abdominale, puis comparées à la chirurgie et à l’analyse histologique.
Résultats |
Concernant la symphysite pubienne, nous avons mis en évidence 4 œdèmes médullaires en miroir (14 %), 2 fentes secondaires (7 %) et 2 lésions du ligament pubien supérieur (7 %). Pour les lésions du LA, nous avons essentiellement rencontré 13 œdèmes médullaires asymétriques (46 %), 15 hyperémies (54 %). Et en ce qui concerne la paroi abdominale, le calibre de l’orifice inguinal profond dans le groupe symptomatique et dans le groupe témoin était respectivement 27,3±6,4mm et 23,8±6,3mm. La corrélation entre l’évaluation IRM, et chirurgie/histologie était faible : 20 % pour le tendon LA et 9 % pour la paroi abdominale. Si nous avions choisi le critère de jugement « atteint contre non atteint », cette corrélation aurait été plus forte : 100 % pour le tendon LA et 73 % pour la paroi abdominale.
Conclusion |
L’évaluation IRM de la pubalgie chronique du sportif concerne préférentiellement la tendinopathie du LA et la déhiscence de l’orifice inguinal profond avec une corrélation importante au couple chirurgie/histologie., si l’on considère uniquement l’item « atteint contre non atteint », et malgré une faible corrélation si l’on essaye de classifier précisément ces lésions.
Niveau de preuves |
III. Étude cas-témoin.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : IRM, Pubalgie, Long adducteur, Chirurgie, Tendon
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 102 - N° 6
P. 546-553 - octobre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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