Les anticalcineurines dans la greffe rénale à partir de donneur vivant : tacrolimus versus ciclosporine - 20/09/16
Résumé |
Introduction |
La thérapie immunosuppressive a considérablement amélioré le pronostic de la transplantation rénale. L’usage des anticalcineurines, notamment le tacrolimus et la ciclosporine ont marqué un tournant dans la survie des greffons.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude descriptive et analytique rétrospective et monocentrique sur 7ans (2009 à 2015), incluant tous les patients transplantés rénaux à partir de donneur vivant apparenté et recevant comme traitement immunosuppresseur une trithérapie incluant des anticalcineurines, avec suivi minimal de 1an. Deux groupes ont été individualisés, un groupe recevant la ciclosporine (A), et un autre le tacrolimus (B). Le but de notre travail était de comparer leur impact sur l’évolution de la fonction du greffon, ainsi que sur les complications infectieuses et tumorales.
Résultats |
Nous avons recensé un total de 68 patients, 39 patients dans le groupe A (57,4 %) et 29 dans le groupe B (42,6 %). Dans le bras A : La moyenne d’âge était 34,10±12,9ans, l’âge du donneur moyen à 43,1±11,4ans, le nadir de créatinine moyenne à 12,1±9,2mg/L et une créatinine à un an à 12,6mg/L. Quant au groupe B, sa moyenne d’âge était de 28,1±14,2ans, une moyenne d’âge du donneur à 45,3±13,1ans, un nadir de créatinine à 11,5±5,9mg/L et une créatinine à un an à 10±4,5mg/L. L’étude analytique n’a relevé aucune différence statistiquement significative entre les 2 groupes. Quant au besoin en hémodialyse en post-greffe, le nadir de créatinine, la fonction rénale à un an, ainsi que pour les épisodes de rejet, de même pour les complications virales notamment à cytomégalovirus et ainsi que tumorales.
Discussion |
L’usage du tacrolimus dans la greffe rénale a révélé de meilleurs résultats qu’avec la ciclosporine dans une méta-analyse. Quant à l’évolution de la fonction rénale et les épisodes de rejet, nos résultats pourraient être expliqués par l’absence de biopsies protocolaires.
Conclusion |
À la lumière de cette étude, l’usage des anticalcineurines n’a pas révélé la supériorité d’une classe par rapport à l’autre. D’autres études s’imposent afin de voir leur impact au long terme sur la fonction du greffon.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 12 - N° 5
P. 387 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?