Tomothérapie hélicoïdale des cancers ORL : évaluation prospective scintigraphique de la préservation des glandes salivaires - 14/09/16
, O. Berges a, L. Belin b, S. Zefkili c, S. Petras d, P. Giraud aBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Buts |
Évaluation prospective de la préservation des glandes salivaires, des survies globales et sans récidive locale après traitement de cancers ORL par tomothérapie hélicoïdale (TH).
Matériel et méthodes |
De mars 2007 à février 2009, 30 patients atteints de cancers ORL ont été traités par TH. La fraction d’excrétion salivaire (FES) a été évaluée par scintigraphie au technétium avant, 6, 12 et 18 mois après la TH, permettant de définir le taux de préservation glandulaire. Parallèlement, les patients ont été examinés tous les 3 mois pour évaluer les toxicités cliniques.
Résultats |
Le suivi médian a été de 4,3ans. La dose moyenne reçue aux glandes parotides homolatérales (GPH) a été de 25,4Gy. Dix-neuf patients ont pu être évalués à 18 mois par scintigraphie, et ils ont eu une bonne préservation des GP (84 %). Parmi les 6 patients ayant reçu plus de 26Gy dans la parotide, la survie sans récidive locale (SSRL) était de 100 % à 5ans. La SSRL à 28 mois était de 33 % dans le groupe ayant reçu moins de 20Gy versus 91 % dans le groupe ayant reçu plus de 20Gy à la GPH.
Conclusions |
La tomothérapie hélicoïdale nous a permis de réduire l’incidence et la sévérité de la xérostomie. Nous avons montré qu’une dose moyenne délivrée aux parotides entre 20 et 26Gy préservait la fonction salivaire sans compromettre l’efficacité du traitement. Par contre, la préservation parotidienne limitant la dose moyenne en dessous de 20Gy augmente le risque de récidive locale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tomothérapie, Préservation des glandes salivaires, Scintigraphie salivaire, Glandes parotides, Glandes sous-mandibulaires
Plan
| ☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 133 - N° 4
P. 230-236 - septembre 2016 Retour au numéro
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