Les patients atteints d’un diabète de type 2 (DT2) traités par dulaglutide en administration hebdomadaire sont plus susceptibles de présenter une glycémie à jeun (GàJ) ? 6,7 mmol/L à 2 semaines que ceux traités par metformine, sitagliptine ou exenatide deux fois par jour (2×/j) : données précoces et à long terme (52 semaines) issues de 3 essais cliniques - 07/09/16
Résumé |
Objectif |
Évaluer l’effet du dulaglutide et de comparateurs actifs non insuliniques sur la GàJ chez des patients DT2 dans AWARD-1, -3 et -5.
Méthodes |
Des analyses exploratoires post-hoc ont été réalisées pour déterminer le pourcentage de patients recevant dulaglutide 1,5mg (n=852), metformine (n=268), sitagliptine (n=315) ou exenatide 2×/j (n=276) avec une GàJ≤6,7mmol/L à l’inclusion, 2 et 52 semaines. Les chances d’obtenir une GàJ≤6,7mmol/L ont été estimées (régression logistique).
Résultats |
À l’inclusion, 22,9 %, 10,4 % et 11,5 % des patients d’AWARD-1, -3, et -5, respectivement, avaient une GàJ≤6,7mmol/L. À 2 semaines, ces pourcentages ont augmenté de 2,8 à 4,3 fois dans les groupes dulaglutide 1,5mg (ex : AWARD-1, 63,6 %=2,8 fois) contre 1,5 à 1,8 fois dans les groupes comparateurs (ex : AWARD-1, exenatide 2×/j 34,3 %=1,5 fois). Pour AWARD-1, -3, et -5, les odds ratios pour atteindre une GàJ≤6,7mmol/L avec dulaglutide 1,5mg vs. comparateur étaient 6,1, 5,8 et 6,9 (p<0,0001, toutes comparaisons). À 52 semaines, les pourcentages de patients atteignant une GàJ≤6,7mmol/L et les augmentations de ces pourcentages par rapport à l’inclusion dans chaque essai étaient largement maintenues : augmentations de 2,4 à 3,9 fois avec dulaglutide (ex. : AWARD-1, 55,3 %=2,4 fois) ; augmentations de 1,6 à 2,3 fois avec comparateur (ex. : AWARD-1, exenatide, 36,2 %=1,6 fois).
Discussion |
Après 2 semaines, plus de patients sous dulaglutide 1,5mg que sous metformine, sitagliptine et exenatide 2×/j ont atteint une GàJ≤6,7mmol/L. Cette amélioration a été maintenue à 52 semaines confirmant l’efficacité antihyperglycémique précoce et à long terme du dulaglutide comparé à la metformine, la sitagliptine et l’exenatide.
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Vol 77 - N° 4
P. 503-504 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.