Prospective evaluation of antibiotic treatment for urological procedure in patients presenting with neurogenic bladder - 24/08/16
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Abstract |
Objectives |
Patients presenting with neurogenic bladder often require urological procedures (urodynamic testing and botulinum toxin injections) and a preventive antibiotic therapy. We aimed to assess the efficacy of this little known strategy in a cohort of patients.
Patients and methods |
All patients presenting with neurogenic bladder who underwent urological procedure were included in the study. They received an antibiotic therapy in accordance with the urine cytobacteriological examination results. The antibiotic therapy was initiated two days before the procedure and prolonged up until two days after the procedure if the culture was positive. Patients were treated with a single dose of fosfomycin-trometamol in case of a negative culture. The main study outcome was the occurrence of urinary tract infection (UTI), defined by a positive urine culture and symptoms, up until 14 days after the procedure.
Results |
A total of 80 urological procedures were performed. Mean patient age was 47±13.1 years (sex ratio 1.22); 59 (73.8%) presented with asymptomatic bacteriuria before the procedure. Nine (11.1%) UTIs were recorded on Day 14, of which one (1.2%) was febrile. Two patients required an additional curative antibiotic therapy. No patient was hospitalized. Overall, 77.8% of UTIs were cured without antibiotic therapy.
Conclusion |
Screening and treating asymptomatic bacteriuria before urological procedures seems unnecessary and vainly exposes this population at high risk of infectious diseases to antibiotic therapies. This data should be confirmed by a randomized clinical trial.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Les patients porteurs de vessie neurologique bénéficient régulièrement de gestes endo-urologiques vésicaux (GEV) : bilan urodynamique et injection de toxine botulique, justifiant habituellement une antibiothérapie. L’efficacité de cette attitude étant mal connue, nous l’avons étudiée sur une cohorte de patients.
Patients et méthodes |
Les sujets présentant une dysfonction vésico-sphinctérienne d’origine neurologique bénéficiant d’un GEV ont été inclus et ont reçu une antibiothérapie adaptée à la bactérie identifiée par l’ECBU, débutée deux jours avant le geste et poursuivie jusqu’à deux jours après en cas de culture positive. En cas d’ECBU stérile, une prise unique de fosfomycine-trométamol était administrée. La survenue d’une infection urinaire (IU) était recherchée jusqu’à 14jours après GEV.
Résultats |
U total de 80 GEV ont été réalisés de septembre 2012 à octobre 2013. L’âge moyen des patients était de 47ans±13,1 (sex-ratio 1,22). En pré-geste, 59 (73,8 %) d’entre eux présentaient une bactériurie asymptomatique. Neuf IU (11,1 %) ont été notées à j14, dont une fébrile (1,2 %). Une antibiothérapie curative additionnelle a été administrée à deux patients et aucun n’a été hospitalisé. De plus, 77,8 % des IU post-geste ont guéri spontanément.
Conclusion |
La détection systématique de colonisations bactériennes avant bilan urodynamique ou injection de toxine botulique semble donc inutile et expose inutilement cette population à haut risque infectieux à une antibiothérapie. Ces conclusions sont à étayer par un essai randomisé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Multidrug-resistant bacteria, Urinary tract infection, Prophylaxis, Neurogenic bladder
Mots clés : Bactéries multi-résistantes, Infection urinaire, Prophylaxie, Vessie neurologique
Plan
Vol 46 - N° 6
P. 300-307 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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