Infarctus aigu du myocarde avec sus-décalage du segment ST : 48 premières heures - 01/01/02
Gilbert Kirkorian : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Philippe Chevalier : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Paul Touboul : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service de cardiologie et soins intensifs
Service de réanimation chirurgicale
Hôpital cardiovasculaire et pneumologique Louis-Pradel, BP Lyon-Montchat, 69394 Lyon cedex 03 France
pages | 15 |
Iconographies | 7 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Parmi les syndromes coronariens aigus, les infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST constituent un groupe très bien défini avec des modalités de prise en charge bien établies. Le diagnostic, dont dépendent les premières mesures thérapeutiques, repose sur l'interprétation correcte de la douleur thoracique et du sus-décalage du segment ST sur l'électrocardiogramme. Les marqueurs biologiques de l'infarctus, au premier rang desquels les troponines, n'interviennent que pour confirmer le diagnostic. Le mécanisme de ces infarctus est l'obstruction d'une artère coronaire par un thrombus développé sur une plaque d'athérome, elle-même rompue. La destruction complète du myocarde se fait en quelques heures. L'urgence est donc de reperfuser l'artère coronaire par thrombolyse ou angioplastie coronaire. Le pronostic dépend du délai et du degré de réussite de cette désobstruction. Le traitement médical qui lui est associé comprend de l'aspirine, des bêtabloquants et de l'héparine. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion sont prescrits d'autant plus tôt qu'existent des signes d'insuffisance cardiaque ou une altération de la fonction ventriculaire gauche. La majorité des infarctus aigus ont une évolution très simple autorisant leur sortie rapide des soins intensifs. Quelques-uns présentent des complications. Les plus fréquentes sont l'insuffisance cardiaque, les récidives ischémiques et les troubles du rythme. Le grand âge, le diabète, le sexe féminin, constituent des groupes à très haut risque. Convenablement traités, la survie hospitalière des patients ayant fait un infarctus aigu non compliqué est de l'ordre de 90 %.
Mots-clés : infarctus du myocarde, thrombolyse, angioplastie primaire
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?