Quand le post-analytique rejoint le pré-analytique – Pratiques nationales de l’archivage-désarchivage des blocs de paraffine en ACP – Retour d’enquête AFAQAP 2015 - 11/08/16
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Résumé |
Introduction |
Devant l’essor des examens moléculaires sur blocs de paraffine archivés, les désarchivages plus fréquents, les volumes d’archivage qui augmentent et les exigences de l’accréditation qui se profilent, la gestion de l’archivage revêt actuellement un enjeu stratégique. Qu’en est-il ?
Matériel et méthode |
En septembre 2015, l’AFAQAP a mené une enquête en ligne sur l’archivage auprès de toutes les structures françaises d’ACP. Elle visait à étudier l’état des pratiques et leur évolution depuis 2005. Le formulaire abordait 48 questions réparties en 7 thèmes, dont l’archivage/désarchivage des blocs et lames.
Résultats |
Les réponses sont parvenues de 124 structures, 44 % libérales (SLib) et 56 % publiques (SPub). Actuellement, 33,3 % des SLib et 46,7 % des SPub produisent plus de 20 mètres linéaires de blocs par an. En 2015, ils étaient conservés plus de 10ans pour 53 % des SLib (47,3 % en 2005) et plus de 30ans pour 79 % des SPub (83,6 % en 2005). Ils sont stockés dans un espace dédié pour 82,5 % des SLib et 87,9 % des SPub (vs 74,3 % et 82,1 % en 2005). En 2015, les conditions de stockage étaient jugées comme complètement adaptées pour 60 % des SLib et 34,5 % des SPub (vs 38,5 % et 25,5 % en 2005), partiellement adaptées pour 32,5 % des SLib, 48,3 % des SPub (vs 46 % et 47,3 % en 2005) et non adaptées pour 2,5 % des SLib et 15,5 % des SPub (vs 7,7 % et 23,6 % en 2005). La traçabilité des actions de désarchivage existe dans 85,3 % des structures (vs 51,1 % en 2005). Il est actuellement plus souvent possible de déterminer par qui le désarchivage est réalisé (54,6 % en 2015 vs 24,7 % en 2005) et pour quels prescripteurs, avec une évolution plus importante pour les SPub (71,9 % vs 28,1 % en 2005) que pour les SLib (77,5 % vs 57,5 % en 2005). Le motif de désarchivage est aussi mieux colligé (77 % vs 43 % en 2005).
Discussion |
Les structures d’ACP ont investi pour s’adapter aux nouvelles données de l’archivage des blocs, sans obligation légale nouvelle, avec des résultats positifs indéniables sur les durées et conditions de stockage, et une meilleure indexation facilitant les échanges inter-structures. Avec l’accroissement des examens moléculaires portant sur les protéines et les acides nucléiques, plus sensibles que les examens histologiques conventionnels aux modifications physico-chimiques induites par le conditionnement des tissus, les pathologistes intègrent le fait que la fixation et la déshydratation mais également la température et l’hygrométrie ambiantes lors du stockage influencent les résultats d’examens moléculaires à partir de blocs archivés [1 ].
Conclusion |
L’archivage-désarchivage en ACP est une activité devenue exigeante. En s’y adaptant, les pathologistes participent aux évolutions médicales. Cela demanderait à être pris en compte par les pouvoirs publics.
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Vol 36 - N° 4
P. 297-298 - août 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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