P80 - Efficacité d'une action de prévention de la transmission mère[shy]enfant du VIH en Côte d'Ivoire - 02/03/08
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Introduction : Le FSTI a mis en place avec la fondation Glaxo un programme de prévention de la transmission mère enfant (PTME) à Abidjan en avril 1999. Ce programme intégrait la prise en charge globale des mères et enfants malades en collaboration avec les associations de PVVIH. C'est un bilan partiel des résultats qui est présenté pour les 4 centres d'intervention.
Méthodes : Toute femme venant pour la 1 ère fois en consultation prénatale (CPN1) est informée de la possibilité de dépistage, elle bénéficie d'un conseil pré test puis, si elle le souhaite, d'un prélèvement. Convoquée quelques jours après, elle reçoit les résultats (2 tests rapides complémentaires) au cours d'un conseil post test avec, soit des conseils de prévention pour les négatives, soit une proposition de PTME pour les positives.
L'intervention consiste en la prise d'AZT (300mg/2/j) de la 36 ème semaine à l'accouchement. Le choix de l'allaitement est proposé et si l'allaitement artificiel est choisi une aide est assurée en lait et matériel.
Résultats : Les résultats des dépistages sont rassemblés dans le Tableau I.
Sur 1652 résultats positifs rendus, 580 PTME ont été réalisées effectivement et 380 mères ont choisi l'allaitement artificiel (65,5 %). Le taux de transmission M/E est de 9,7 % (6,3[shy]14,8) à M[shy]3, de 11,4 % (7,5[shy]17,1) à M[shy]6, de 11,4 % (7,5[shy]17,1) à M[shy]12 et de 13,2 % (8,4[shy]20,2) à M[shy]15. Ce taux n'est pas statistiquement différent selon le mode d'allaitement (8,3 vs 17,5 %/p = 0,05). Le suivi des enfants ne montre pas de différence de mortalité ni de morbidité selon le mode d'allaitement ou le statut sérologique sauf pour les IRA et les « autres » pathologies (plus fréquentes chez les enfants infectés).
Discussion : Ce programme, qui montre de bons résultats quant à la réduction de la transmission à 15 mois, a mis en évidence les limites de l'intégration aux activités normales si du personnel supplémentaire n'est pas affecté. Il a permis de démontrer également le rôle majeur des associations.
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Vol 50 - N° SUP 4
P. -1--1 - octobre 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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