C8-5 - L'observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur - 02/03/08
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Introduction : La qualité de l'air intérieur est, aujourd'hui, reconnue comme un problème majeur en santé publique. Les polluants y sont nombreux et plus concentrés que dans l'air extérieur. De plus, et notamment dans les villes, on passe plus de temps à l'intérieur des bâtiments qu'à l'extérieur. Si le risque individuel est faible, le nombre de personnes exposées en fait un risque collectif potentiellement fort. Un observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI) ayant pour opérateur le CSTB a été mis en place en 2001. Il a pour mission d'organiser un dispositif permanent de collecte de données sur les polluants de l'air dans les différents lieux de vie (logements, bureaux, écoles, transports), pour constituer à terme un instrument d'évaluation de l'exposition des populations aux polluants de l'air intérieur et ses déterminants.
Méthode : L'OQAI est organisé en 17 groupes thématiques, associant des domaines comme la veille sanitaire, la gestion des risques, l'expologie, l'épidémiologie, l'hygiène, la physico-chimie, la microbiologie, les sciences sociales et le bâtiment. Une étude a été conduite en 2001 dans 90 logements et 9 écoles répartis dans 3 zones géographiques. L'objectif était d'évaluer les méthodes et les outils mis au point pour une campagne sur 800 sites prévue en 2003. Les investigations étaient menées sur 7 jours par 2 enquêteurs qui installaient dans chaque lieu les appareils de mesure et décrivaient les sources potentielles de pollution. Les polluants mesurés, définis par consensus d'experts, étaient le dioxyde d'azote, le monoxyde de carbone, les fibres minérales artificielles, les bactéries, les endotoxines, les moisissures, les allergènes d'animaux, les acariens et 30 composés organiques volatils. Le dioxyde de carbone, la température et l'humidité relative permettaient d'estimer le renouvellement d'air. Des questionnaires complétés par les enquêteurs décrivaient le lieu et les occupants et des budgets-espace-temps-activités étaient remplis par les occupants. Un semainier détaillait l'occupation des pièces par quart d'heure et un carnet renseignait les activités un jour de semaine et de week-end.
Résultats et commentaires : Cette première étude, bien acceptée par les ménages et les enseignants, a permis de tester les protocoles de mesure des polluants et les outils de recueil d'information. Les résultats montrent que les logements et les écoles ne sont pas épargnés par la pollution dont les sources sont principalement endogènes. Ces données collectées sur un échantillon de convenance doivent être confirmées sur un plus grand nombre de logements et d'écoles tirés au sort à l'échelle nationale afin d'estimer l'exposition des occupants aux polluants de l'air intérieur.
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Vol 50 - N° SUP 4
P. -1--1 - octobre 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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