Nature or manufacture: What should we fear most? - 14/07/16
Abstract |
Of very ancient descent, domestication switched the outcome of natural selection to that due to human design. A widespread fancy is that man-created contraptions develop dangerously on their own because of their Promethean essence. This assumes implicitly—how difficult is it to refrain from thinking that we are the sawyers of nature!—that their crafted powers would dominate the autonomy resulting from billions of years of evolution. Yet artifice depends on the skills of its creator, so that it is when coming close to nature that danger surfaces. Invasive species are natural, and the havoc they create is here to call for some modesty in the appraisal of our endeavours. The farther away, the less dangerous. Being distant from man, engineered plants are considerably less harmful than animal constructs, especially those that are close to man and meant for medical use. This reality contrasts with popular belief. In this misconception lies the danger, magnified by the present demographic explosion of the invasive species Homo sapiens, which develops artificial environments that provide progressively less room for life to evolve.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
D’origine très ancienne, la domestication a remplacé l’œuvre de la sélection naturelle par l’action humaine. Dans l’imaginaire général, les choses créées par l’homme ont un pouvoir de développement autonome en raison de leur caractère prométhéen. Cela suppose implicitement — tant il est difficile de ne pas penser que nous sommes les régulateurs de la nature ! — que leurs pouvoirs artificiels domineraient une autonomie résultant de milliards d’années d’évolution. Pourtant, tout artifice repose sur les compétences de son créateur, de sorte que c’est en se rapprochant de la nature que le danger survient. Les espèces envahissantes sont naturelles, et les ravages qu’elles provoquent sont là pour appeler à une certaine modestie dans l’appréciation de nos efforts. Plus c’est loin, moins c’est dangereux. En étant éloignées de l’homme, les plantes modifiées sont considérablement moins nocives que les constructions animales, en particulier celles qui sont proches de l’homme et destinées à un usage médical. Cette réalité contraste avec la croyance populaire. Dans cette idée fausse réside le danger, amplifié par l’explosion démographique actuelle de l’espèce envahissante Homo sapiens, qui développe des environnements artificiels et réduit progressivement la place laissée à la vie pour évoluer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Synthetic biology, Information, Invasiveness, Domestication, Natural selection
Mots clés : Biologie synthétique, Information, Invasion, Domestication, Sélection naturelle
Plan
Vol 339 - N° 7-8
P. 329-335 - juillet 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.