Les efforts de recherche en direction de nouvelles molécules antistaphylococciques sont plus que jamais justifiés. La fréquence des souches de staphylocoque résistant à la méticilline reste très importante à l'hôpital, et la solution apportée par les glycopeptides est loin d'être satisfaisante. Ces molécules ont des propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques médiocres. Leur maniabilité et leur sécurité d'emploi sont médiocres. Enfin, des souches de sensibilité diminuée à ces antibiotiques commencent à apparaître. Nous examinons ici les possibilités offertes par deux nouveaux antistaphylococciques : la quinupristine-dalfopristine (Synercid®) et le linézolide (non commercialisé en France).

Research efforts to discover new compounds active against staphylococci are more than ever justified today. The incidence of methicillin-resistant staphylococci remains very high in hospitals, and the solution provided by glycopeptides is far from being satisfactory. These compounds exhibit mediocre pharmacokinetic and pharmacodynamic properties. Their ease and safety of use are poor. Finally, strains with diminished sensitivity to these antibiotics are beginning to appear. This article examines the opportunities offered by two new anti-staphylococcal agents: quinupristine-dalfopristine (Synercid®) and linezolide (not marketed in France).