Impact à court terme de la pollution atmosphérique urbaine sur l'insuffisance respiratoire par bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Synthèse des études, publiées de 1962 à janvier 2000 - 02/03/08
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This review presents a synthesis of studies published from 1962 to 2000 on the relations between air pollution and chronic obstructive pulmonary disease (COPD): 12 ecological epidemiological studies, 6 epidemiological panel studies, and 11 controlled human exposure trials. The controlled trials, ecological time-based epidemiological studies and panels are examined successively followed by a discussion of their methodology and results. The controlled trials either do no highlight effects or show effects having no clinical significance since variations are similar to physiological variability. For epidemiological studies reporting individual data, the results point to a particle effect (two studies). This effect of particles is found in ecological studies which also describe an impact of ozone, sometimes of sulfur dioxide and less often of nitrogen dioxide. In conclusion, patients suffering from COPD are generally regarded as a group sensitive to air pollution, as suggested by the results of numerous ecological epidemiological studies. Rare individual studies provide a few arguments supporting this assumption.
Cette revue présente une synthèse des études publiées entre 1962 et 2000 sur les relations entre pollution atmosphérique et bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) : 12 études épidémiologiques écologiques, 6 études épidémiologiques de panel et 11 essais d'exposition humaine contrôlée. Les essais contrôlés, les études épidémiologiques écologiques temporelles puis de panel sont examinés successivement, en envisageant leur méthodologie et leurs résultats qui sont discutés dans une dernière partie. En définitive, les essais contrôlés, soit ne mettent pas en évidence d'effets, soit concluent à des effets qui n'ont pas de signification clinique puisque les variations relevées sont de l'ordre de la variabilité physiologique. Pour les études épidémiologiques reposant sur des données individuelles, les résultats font plutôt ressortir un effet des particules (deux études). Cet effet des particules est retrouvé dans les études écologiques qui décrivent aussi un impact de l'ozone, de manière plus controversée, du dioxyde de soufre et, moins souvent, du dioxyde d'azote. En conclusion, les insuffisants respiratoires, ceux souffrant de BPCO notamment, sont généralement considérés comme un groupe sensible à la pollution atmosphérique, d'après les résultats des nombreuses études épidémiologiques écologiques. Mais les études individuelles réalisées sont encore trop rares pour fournir des arguments soutenant cette hypothèse.
Mots clés : Air pollution. , Epidemiology. , Controlled trial. , COPD. , Respiratory disease.
Keywords:
Pollution atmosphérique.
,
Épidémiologie.
,
Essai contrôlé.
,
BPCO.
,
Maladies respiratoires.
Plan
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Vol 49 - N° 1
P. 61 - février 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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