Public health impact of Infanrix hexa™ (DTPa-HBV-IPV/Hib) reimbursement: A study programme in France. Part 2: Evolution of the acceptability of infants’ vaccination against hepatitis B in general and pediatric practices – the PRALINE study - 16/06/16
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Abstract |
Background |
The reimbursement of the hexavalent vaccine (Infanrix hexa™), comprising the DTPa-IPV-Hib components and the hepatitis B recombinant in a single vaccine, was approved in France in March of 2008. The impact of its reimbursement on physicians’ decisions to vaccinate infants against hepatitis B was assessed in a study conducted with general practitioners and pediatricians.
Methods |
The PRALINE study (NCT01777074) was a national, cross-sectional, repeated study with two measurement periods (T1 and T2) that measured the changes in physicians’ acceptance of hepatitis B vaccination of infants before and for the 3 years after the approval of the hexavalent vaccine reimbursement. Two patient registers were created for each measurement period to enroll the first 15 12- to 15-month-old infants and the first 15 24- to 27-month-old children seen by the practitioners. The proportion of eligible children receiving a hepatitis B vaccine for each physician's practice was calculated. Practitioners also answered a vaccination practice questionnaire via telephone interviews.
Results |
Across the two study periods, 418 general practitioners and 463 pediatricians were recruited and responded to the telephone interview on their vaccination practices. The overall number of children included in the study in both study periods reached almost 20,000. In the general practitioners group, there was a significant increase in the proportion of physicians “practicing hepatitis B vaccination” (i.e., at least 50% of eligible children receiving the initial hepatitis B vaccination) in children 24–27 months old (79% T2 versus 47% T1, P-value [P]<0.001). Similarly, the proportion of pediatricians initiating hepatitis B vaccination increased from 51% (T1) to 94% (T2) (P<0.0001). General practitioners offered hepatitis B vaccination to infants more systematically in the second study period (87% T2 versus 73% T1, P<0.001) and also suggested the use of the hexavalent vaccine to more patients after reimbursement (92% T2 versus 78% T1, P<0.0001). The proportion of pediatricians offering vaccination to every infant was high at T1 (94%) and remained steady (97%) with a high use of the hexavalent vaccine (94% T1 and 96% T2).
Conclusion |
The PRALINE study shows a significant and immediate change in the hepatitis B vaccination practices of general practitioners and pediatricians following hexavalent vaccine reimbursement with a significant increase in hepatitis B vaccine coverage in infants.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Position du problème |
Le remboursement du vaccin hexavalent (Infanrix hexa™) incluant les valences DTPa-IPV-Hib et celle de l’hépatite B dans un même vaccin a été décidé en mars 2008 en France. L’impact de ce remboursement sur l’acceptabilité des médecins à réaliser la vaccination des enfants contre l’hépatite B a été évaluée dans une étude menée auprès de médecins généralistes et de pédiatres.
Méthodes |
L’étude PRALINE (NCT01777074) est une étude nationale, transversale et répétée, comprenant deux périodes de mesure dans le temps (T1 et T2). L’objectif est d’évaluer les changements de l’acceptabilité du médecin pour la vaccination contre l’hépatite B des nourrissons, avant et au cours des trois années suivant l’approbation du remboursement du vaccin hexavalent. Lors des deux périodes d’études, deux registres ont été complétés avec les 15 premiers nourrissons âgés de 12 à 15 mois et les 15 premiers enfants de 24 à 27 mois pris en charge par les praticiens. Parmi l’ensemble des enfants suivis par les médecins, la proportion d’enfants recevant une première dose de vaccin contre l’hépatite B a été calculée. Les praticiens ont également répondu à un questionnaire sur leur pratique vis-à-vis de la vaccination lors d’entretiens téléphoniques.
Résultats |
Au total, sur les deux périodes de temps, 418 médecins généralistes et 463 pédiatres ont été recrutés et ont répondu à l’interview téléphonique sur leurs pratiques de vaccination. Le nombre global d’enfants inclus dans l’étude au cours des périodes T1 et T2 était de près de 20 000. Dans le groupe des médecins généralistes, pour les enfants de 24 à 27 mois, une augmentation significative de la proportion de médecins « pratiquant la vaccination contre l’hépatite B » (réalisant une première administration d’une dose de vaccin contre l’hépatite B chez au moins 50 % des enfants suivis) a été démontrée (79 % à T2 contre 47 % à T1, p<0,001). De même, la proportion de pédiatres « pratiquant la vaccination contre l’hépatite B » a augmenté de 51 % (T1) à 94 % (T2) (p<0,0001). Les médecins ont proposé plus systématiquement la vaccination contre l’hépatite B aux nourrissons (87 % à T2 contre 73 % à T1, p<0,001) et ont plus souvent suggéré l’utilisation du vaccin hexavalent (92 % à T2 contre 78 % à T1, p<0,0001). La proportion de pédiatres proposant la vaccination contre l’hépatite B à tous les nourrissons était déjà élevée à T1 (94 %) et est restée stable (97 %) avec une utilisation élevée du vaccin hexavalent (94 % à T1 et 96 % à T2).
Conclusion |
L’étude PRALINE montre que le remboursement du vaccin hexavalent a provoqué un changement significatif et rapide de la pratique des médecins généralistes et des pédiatres vis-à-vis de la vaccination contre l’hépatite B, avec une augmentation significative de la couverture vaccinale contre l’hépatite B chez les nourrissons suivi par un médecin.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Hepatitis B, Reimbursement, Acceptability, Physician, Vaccine coverage, France, Public health
Mots clés : Hépatite B, Remboursement, Acceptabilité, Médecin, Couverture vaccinale, France, Santé publique
Plan
Vol 64 - N° 3
P. 185-194 - juin 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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