Vitamine K - 01/01/93
INSERM U 331, institut Pasteur de Lyon, avenue Tony-Garnier, 69365 Lyon cedex France
Centre hospitalier Lyon-Sud, Lyon France
Hôpital Debrousse, Lyon France
Résumé |
Le terme « Vitamine K » regroupe un ensemble de substances liposolubles (fig. 1) possédant toutes le noyau 2-méthyl-1,4-naphtoquinone ou ménadione (I), et présentant une activité antihémorragique sur des animaux carencés en vitamine K [8] . On distingue la vitamine K1 d'origine végétale (II), les ménaquinones ou vitamine K2 d'origine bactérienne ou animale, dénommées méquinones-1 à 13 (ou MK-1 à MK-13), la molécule (III) étant la MK-7. La ménadione, uniquement d'origine synthétique, est aussi appelée vitamine K3. La connaissance insuffisante du détail de leur métabolisme fait qu'il n'existe pas actuellement d'unité définissant l'activité de la vitamine K.
En 1935 Dam, observant les syndromes hémorragiques survenant chez des poulets soumis à des régimes pauvres en lipides, postule l'absence dans ce type de nourriture d'un facteur vitaminique alors inconnu qu'il appelle « Koagulation vitamin », d'où « vitamine K ».
Ces composés présentent le spectre d'absorption dans l'ultraviolet, caractéristique du noyau naphtoquinone. La réduction en hydroquinones, ainsi que l'oxydation en époxydes, modifie assez fortement le spectre et rend plus aisée l'identification des différentes molécules.
La phylloquinone est une huile à température ambiante ; les ménaquinones sont recristallisables à partir de solvants organiques et présentent des points de fusion de 35 à 60 °C, suivant la longueur de la chaîne. Toutes ces molécules sont liposolubles.
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