Anomalies biologiques courantes : lacticodéshydrogénase élevée - 08/06/16
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Le dosage sérique de la lacticodéshydrogénase (LDH) est facile et rapide en pratique clinique courante. Ce dosage étant très peu spécifique, il convient, dans un premier temps, d'éliminer une hémolyse liée au prélèvement et, dans un second temps, d'envisager différentes hypothèses étiologiques, guidées par un examen clinique approfondi et un bilan biologique ciblant les organes suspectés. Si l'origine de l'élévation du taux de LDH n'est pas identifiée rapidement, une néoplasie profonde doit être recherchée. Le dosage de LDH, ainsi que de ses isoformes, dans les liquides pleuraux, d'ascite ou encore dans le liquide cérébrospinal (LCS) pourrait aussi aider le clinicien à différencier les pathologies infectieuses, notamment tuberculeuses, des pathologies malignes. En outre, ce dosage pourrait être utile pour décider d'immunothérapies ciblées mais coûteuses au cours de certaines hémopathies et du cancer colorectal. La LDH est non seulement importante en tant que biomarqueur dans un certain nombre de situations cliniques, mais pourrait également constituer une cible thérapeutique au cours de certains cancers, comme le suggère la littérature récente.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Lacticodéshydrogénase, Hémolyse, Facteur pronostique
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