P 44 : Les connectivites en milieu hospitalier à Lomé - 28/05/16
Résumé |
Objectif |
documenter le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif des connectâtes en milieu hospitalier à Lomé.
Matériel et méthode |
s Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive menée de janvier 1993 à décembre 2012 et portant sur les dossiers de malades ayant souffert d’une connectivité dans les services de dermatologie et de rhumatologie de cinq centres hospitaliers de Lomé.
Résultats |
Nous avons recensé 231 cas de connectivites, soit une fréquence de 0,19% des consultations. L’âge moyen des patients était de 36,96 ± 15 ans (extrêmes : 4 ans et 81 ans), la sex-ratio 0,2. Les principales connectivites étaient la maladie lupique (50,22%), les sclérodermies (21,64%) la polyarthrite rhumatoïde (20,35%). Les manifestations cliniques de ces connectivites étaient le lupus discoïde (87,5%) et la photosensibilité (82,5%) chez les patients ayant un lupus érythémateux systémique, la sclérose cutanée (90,48%) chez les patients ayant une sclérodermie systémique et une atteinte articulaire distale (100%) avec raideur matinale de plus d’une heure (36,1%) chez les patients ayant une polyarthrite rhumatoïde. Deux patients ayant une dermatomyosite avaient des antécédents de tumeur de la gorge et de tumeur de la hanche opérée. La corticothérapie était le traitement de base des patients ayant un lupus érythémateux systémique (92,5%), une sclérodermie systémique (61,90%) et une polyarthrite rhumatoïde (73,47%). Les complications survenues au cours du traitement étaient infectieuses chez 40% des patients ayant un lupus érythémateux systémique et 6,67% des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde. L’évolution était favorable sous traitement chez 35,5% ; 5,2% étaient décédés et 58% étaient perdus de vue après une durée moyenne de survie de 132,89 jours.
Conclusion |
Cette étude confirme l’extrême rareté des connectivites en milieu hospitalier à Lomé. Des difficultés techniques et financières quant à la réalisation des bilans paracliniques pour le diagnostic et le suivi des patients expliquent le nombre important des perdus de vues.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Connectivites, milieu hospitalier, Lomé
Plan
Vol 143 - N° 4S1
P. S51 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?