CO 13 : Coïnfection VIH/ Hépatite B et C chez les personnes vivant avec le VIH dans une structure associative de prise en charge médicale de la ville de Ouagadougou (BURKINA FASO) - 28/05/16
Résumé |
Introduction |
La coïnfection par les virus des hépatites B et C est le premier facteur de comorbidité et de mortalité chez les personnes v’vant avec le VIH. Le but de l’étude était d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de la coïnfection VIH/hépatites B et C chez les personnes vivants avec le VIH.
Matériel et méthodes |
Nous avons mené une étude rétrospective et descriptive sur une période de 03 mois.
Résultats |
Cent quarante PV-VIH étaient colligés dont 12,86% de coïnfection VIH/VHB et 2,14% de coïnfection VIH/VHC. Le sex ratio était respectivement de 0,38 et 0,5. L’âge moyen des patients co-infectés VIH/VHB et VIH/VHC était respectivement de 36,38 ans et 33,33 ans. La majorité des patients (42,14%) était classée au stade clinique 2 de l’OMS. La proportion de patients qui avaient un taux de CD4 inférieur à 200 cellules/mm3 était de 50%. La séropositivité des hépatites était découverte fortuitement lors du suivi biologique des patients. 33,33% des patients co-infectés avaient un taux d’ALAT supérieur à la normale. Tous les co-infectés étaient porteurs du VIH-1. Les patients ayant deux molécules actives sur le VHB étaient de 44,44%.
Conclusion |
La prévalence VIH/VHB retrouvée dans notre étude confirme l’appartenance de notre cadre d’étude à une zone de forte endémie au VHB. Le taux de CD4 bas pourrait témoigner de la chute considérable du système immunitaire en cas de coïnfection. Le taux d’ALAT supérieur à la normale nous oriente vers une cytolyse hépatique, témoin de la progression de l’hépatite. Le taux des patients ayant deux molécules actives sur le VHB s’explique par le fait que tous les patients n’avaient pas leur bilan hépatique à l’initiation du traitement faute de moyens financiers ou du manque de certaines molécules doublement actives sur les VIH et VHB. Le dépistage des hépatites chez les PV-VIH devrait être systématique avant la mise sous ARV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : VIH, hépatites B et C, coïnfection
Plan
Vol 143 - N° 4S1
P. S25 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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