Prolactinoma and pregnancy: From the wish of conception to lactation - 25/05/16
Abstract |
Prolactinoma is a common cause of infertility in young women and treatment with dopamine agonists (DA) allows restoration of fertility in over 90% of the cases. Both bromocriptine and cabergoline have shown a good safety profile when administered during early pregnancy. In particular, data on exposure of the fetus or embryo to cabergoline during the first weeks of pregnancy have now been reported in more than 900 cases, and do indicate that cabergoline is safe in this context. There is no increase in the frequency of spontaneous miscarriage, premature delivery, multiple births or neonatal malformations, and follow-up studies of the children for up to 12years after fetal exposure to cabergoline did not show any physical or developmental abnormalities. These women should therefore continue DA treatment until pregnancy has been initiated. Treatment discontinuation is recommended at that time in women with microprolactinoma or non-compressive macroprolactinoma. For microprolactinomas, the risk of symptomatic tumour enlargement during pregnancy is very low (2–3%). It is higher for macroprolactinomas (20–30%) and careful follow-up is advised, including MRI without contrast injection if symptoms or visual disturbances develop. If a symptomatic tumour enlargement does occur, reinitiation of the dopamine agonist (BRC or CAB) is indicated rather than surgery. Breast-feeding has no harmful effect on tumour growth and DA treatment, if still needed, may be postponed as long as breast-feeding is desired. Finally, about 40% of women with a microprolactinoma or an intermediate size macroprolactinoma may be in prolonged remission after one or more pregnancies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le prolactinome est une cause fréquente de stérilité et le traitement par les agonistes dopaminergiques (AD) permet la restauration d’une fertilité normale dans plus de 90 % des cas. Tant la bromocriptine que la cabergoline ont démontré un bon profil de sécurité lorsqu’ils sont administrés au début de la grossesse. En particulier, des données sur l’exposition du fœtus à la cabergoline pendant les premières semaines de grossesse ont été maintenant rapportées dans plus de 900 cas et elles indiquent que ce médicament n’a pas d’effet délétère dans ce contexte. Ainsi, il n’y a pas d’augmentation de la fréquence des fausses couches spontanées, des accouchements prématurés, des naissances multiples ou des malformations néonatales. Le suivi des enfants jusqu’à l’âge de 12ans n’a pas non plus montré d’anomalies du développement moteur ou intellectuel. Le traitement par AD peut donc être poursuivi jusqu’à ce que la grossesse ait démarré. L’arrêt du traitement est recommandé à ce moment chez les femmes porteuses d’un microprolactinome ou d’un macroprolactinome non compressif. En cas de microprolactinome, le risque de croissance symptomatique de la tumeur pendant la grossesse est très faible (2–3 %). Il est plus élevé en cas de macroprolactinome (20–30 %) et un suivi attentif est alors conseillé, notamment la réalisation d’une IRM sans injection de contraste si des symptômes ou des troubles visuels apparaissent. Si une croissance symptomatique de la tumeur se produit, la reprise du traitement par AD (BRC ou CAB) est indiquée et une chirurgie est rarement nécessaire. L’allaitement n’a pas d’effet nocif sur la croissance de la tumeur et le traitement par AD, s’il est encore nécessaire, peut être reporté aussi longtemps que l’allaitement est souhaité. Enfin, environ 40 % des femmes ayant un microprolactinome ou un macroprolactinome de taille intermédiaire sont en rémission prolongée de leur hyperprolactinémie après une ou plusieurs grossesses.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Prolactinoma, Hyperprolactinaemia, Cabergoline, Bromocriptine, Pregnancy, Gestation
Mots clés : Prolactinome, Hyperprolactinémie, Cabergoline, Bromocriptine, Grossesse, Gestation
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Vol 77 - N° 2
P. 128-134 - juin 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.