Diabète et médicaments : risque iatrogène - 01/01/00
Service de diabétologie, hôpital Pitié-Salpêtrière, 83, boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris France
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Résumé |
L'homéostasie glucidique dépend de l'équilibre entre d'une part la sécrétion et l'action de l'action de l'insuline, et d'autre part les réponses des hormones de la contre-régulation, principalement le glucagon, les catécholamines, le cortisol et la GH (growth hormone).
Les interférences entre un médicament et l'équilibre glycémique peuvent concerner chacune de ces réponses hormonales aux variations glycémiques.
La présence, chez le patient traité, d'une ou plusieurs altérations des grandes fonctions vitales (insuffisance rénale, hépatique, respiratoire, dénutrition) augmente le risque de survenue d'incidents perturbant l'équilibre glycémique. D'autres facteurs peuvent intervenir comme l'âge, la prise simultanée d'alcool ou d'autres médicaments.
L'insuline et la prise de sulfamides sont les principales causes d'hypoglycémies médicamenteuses, loin devant les autres médicaments.
Les corticoïdes, certains diurétiques et les oestroprogestatifs sont les classes thérapeutiques les plus fréquentes responsables d'hyperglycémies iatrogènes en dehors de contextes particuliers (transplantation, syndrome de l'immunodéficience acquise [sida], hépatite C...) où d'autres médicaments peuvent être impliqués.
Mots-clés : risque iatrogénique, diabète, hypoglycémie, métabolisme glucidique
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