Community-acquired Clostridium difficile infections - 14/05/16
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Abstract |
Objective |
To describe the management and treatment of community-acquired C. difficile infections (CDI) and to evaluate family physicians’ (FP) knowledge and practice.
Patients and methods |
Observational study from December 2013 to June 2014. All community-acquired CDI case patients diagnosed in the community or at the University Hospital of Nantes were prospectively included. A questionnaire was mailed to 150 FPs of the area of Nantes.
Results |
A total of 27 community-acquired CDI case patients were included (incidence: 7.7 case patients/100,000 inhabitants). Mean age was higher among case patients diagnosed at hospital (69years) compared with those diagnosed in the community (44years). Fifteen patients were treated at home (55%) and 22 received a first-line treatment with metronidazole. Only one patient did not receive any prior antibiotic treatment. Amoxicillin-clavulanic acid was mainly prescribed (68%) for respiratory and ENT infections (40%). Twenty-three patients were cured on Day 7 and three had complications (two deaths). Thirty-one of 47 FPs reported to have already managed CDI patients. Twenty-two FPs reported to usually treat patients with uncomplicated CDI at home, 21 to refer patients to a specialist, and three to hospital. Forty-one FPs reported to prescribe a CD toxin test only after recent antibiotic exposure and 30 when patients are at risk of CDI.
Conclusion |
The incidence and impact of community-acquired CDIs may be underestimated and the unjustified use of antibiotics may promote their emergence. FPs are not used to treat CDIs as more than 50% prefer referring patients to hospital or to a specialist.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Décrire la prise en charge clinique et thérapeutique des cas d’infections à Clostridium difficile (ICD) communautaires et évaluer les connaissances et pratiques des médecins généralistes (MG) de l’agglomération nantaise.
Patients et méthodes |
Étude observationnelle (décembre 2013–juin 2014). Tous les cas d’ICD communautaires diagnostiqués en ville et au CHU ont été inclus de façon prospective. Un questionnaire a été envoyé par mail à 150 MG.
Résultats |
Vingt-sept cas d’ICD communautaires ont été inclus (incidence : 7,7 cas/100 000 habitants). L’âge moyen était plus élevé au CHU (69ans) qu’en ville (44ans). Quinze patients ont été traités à domicile (55 %) et 22 ont reçu du métronidazole en première intention. Un seul cas n’avait reçu aucun antibiotique au préalable. L’amoxicilline-acide clavulanique était l’antibiotique le plus prescrit (68 %) pour des infections ORL et respiratoires (40 %). Vingt-trois cas étaient guéris au 7e jour et trois présentaient des complications (deux décès). PArmi les MG, 31/47 avaient déjà été confrontés à une ICD. En cas de forme simple, 22 MG déclaraient traiter les malades à domicile, 21 les adresser à un spécialiste et trois à l’hôpital. Quarante et un MG déclaraient prescrire une recherche de toxine lors d’une antibiothérapie récente et 30 devant un terrain à risque.
Conclusion |
Les ICD communautaires pourraient être sous-estimées et l’utilisation non justifiée d’antibiotiques pourrait favoriser leur émergence. La prise en charge des ICD par les MG n’est pas optimale car > 50 % d’entre eux préfèrent les adresser à l’hôpital ou à un spécialiste.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Clostridium difficile, Community-acquired infections
Mots clés : Clostridium difficile, Infections communautaires
Plan
Vol 46 - N° 3
P. 131-139 - mai 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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