Principes de la collaboration orthodonticochirurgicale - 11/05/16
Résumé |
La prise en charge d'une dysmorphie maxillomandibulaire nécessitant l'intervention d'un orthodontiste et d'un chirurgien est une démarche longue, parfois surprenante pour le patient. Cette double intervention nécessite une collaboration renouvelée entre ces deux praticiens, mais aussi avec beaucoup d'autres : médecin et dentiste traitants, anesthésiste, parodontologiste, oto-rhino-laryngologiste, spécialiste du sommeil, psychiatre et psychologue, orthophoniste et kinésithérapeute, technicien de laboratoire de prothèse dentaire. Connaître la motivation du patient est essentielle pour comprendre sa capacité à accepter le plan de traitement. La décision thérapeutique doit tenir compte tout autant des anomalies occlusales que de l'examen facial. Elle s'appuie aussi sur l'examen des modèles d'étude et l'analyse céphalométrique des téléradiographies. L'ensemble de ces éléments permet d'établir une simulation, éventuellement numérique, de l'intervention, donc à donner une information précise. L'orthodontie préchirurgicale a pour objectif de décompenser, niveler et coordonner les arcades dentaires. La prévision des axes incisifs est essentielle pour la détermination des mouvements chirurgicaux des bases osseuses. L'orthodontie postopératoire est reprise dès que possible, idéalement à deux semaines. La rééducation entreprise dès après l'intervention aide l'opéré à recouvrer sa fonction manducatrice. L'importance des modifications morphologiques impose parfois un suivi régulier par un psychologue.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Dysmorphie maxillomandibulaire, Coordination orthodonticochirurgicale, Examen facial, Examen occlusal, Modèles d'étude, Téléradiographie, Gouttière chirurgicale, Décompensation orthodontique
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