Étude des signes indirects de sepsis en TEP au 18F-fluorodésoxyglucose chez des patients adressés pour une infection suspectée ou authentifiée - 02/05/16
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Résumé |
Objectifs |
Les états inflammatoires et/ou septiques peuvent s’accompagner de signes indirects en TEP-FDG sous forme d’un hypermétabolisme de certains organes impliqués dans la réponse au stress induit. Un hypermétabolisme a été décrit au niveau de la moelle osseuse et de la rate chez des patients atteints d’infection bactérienne ou virale, de maladie inflammatoire (maladie de Still, fièvre méditerranéenne familiale) ou d’infarctus du myocarde. En outre, il existe des arguments en faveur d’une stimulation des glandes surrénales en situation d’infection : volume moyen total des deux surrénales (évalué au scanner) deux fois plus important chez les sujets en choc septique que chez les sujets sains, activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien au cours du sepsis.
Matériels et méthodes |
Cette étude rétrospective s’intéressait aux patients adressés en TEP-FDG pour une infection suspectée ou déjà diagnostiquée. Le critère de jugement principal était la présence ou l’absence d’infection évolutive au moment de l’examen. Ce diagnostic était établi, pour chaque patient, avec un clinicien expert en maladies infectieuses, sans tenir compte des résultats de la TEP, par relecture de l’ensemble de son dossier médical en intégrant toutes les données de suivi disponibles. Les valeurs maximales et moyennes d’activité (standardized uptake values, SUVmax et SUVmean) étaient mesurées au niveau de la moelle osseuse, de la rate et de la surrénale gauche. Une étude de reproductibilité intra-observateur a été conduite pour la mesure d’activité au niveau de la surrénale gauche.
Résultats |
Cinquante-neuf patients étaient inclus (23 pour suspicion d’infection, 36 pour recherche de complications d’une infection authentifiée). Finalement, seuls 43 patients présentaient une infection évolutive. Le SUVmax surrénalien gauche différait entre les patients infectés et non infectés (2,12±0,53 versus 1,79±0,46 ; p=0,019), ainsi que la surface de coupe de la glande surrénale gauche (3,00±1,40cm2 versus 2,23±1,14cm2 ; p=0,024). Le critère d’un SUVmax surrénalien≥1,79 conférait une sensibilité de 80 % et une spécificité de 69 % pour le diagnostic d’infection, avec une bonne reproductibilité. Parmi les 23 patients sans foyer hypermétabolique suspect d’infection, 15 présentaient un SUVmax surrénalien≥1,79 et 10 de ces 15 patients avaient une infection prouvée.
Conclusions |
Le SUVmax surrénalien gauche pourrait constituer un signe utile pour le diagnostic de sepsis, notamment lorsque la recherche d’un foyer d’hypermétabolisme suspect est négative. Ce critère simple et reproductible semble surtout intéressant pour accroître la valeur prédictive négative de la TEP-FDG dans la recherche d’infection évolutive.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : 18F-FDG, Signes indirects, Sepsis, Infection
Plan
Vol 40 - N° 3
P. 183-184 - mai 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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