Introduction. Les plus fréquents des anticorps anti-neuronaux rapportés sont les anti-Hu et les anti-Yo. Les anti-Ri, plus rares, se manifestent le plus souvent par un opsoclonus-myoclonus et sont en général associés à un cancer du sein. Observation. Nous rapportons le cas d’une femme de 54 ans présentant un syndrome paranéoplasique à anticorps anti-Ri positifs s’exprimant par une symptomatologie inhabituelle comportant une ophtalmoplégie, un blépharospasme, une palilalie et une ataxie, ayant permis de révéler un adénocarcinome du sein. Après chimiothérapie, radiothérapie et cures d’immunoglobulines, aucune amélioration n’a été constatée à dix mois de la tumorectomie. Conclusion. Une sémiologie évolutive rapide du tronc cérébral doit faire évoquer un syndrome paranéoplasique avec anticorps anti-Ri et rechercher un cancer du sein ou du poumon.

Introduction. Anti-Hu and anti-Yo are the most well-known anti-neuronal antibodies. The anti-Ri antibodies, which are less common, are generally found in subjects with opsoclonus-myoclonus, often associated with breast cancer. Case report. A 54-year-old woman presented anti-Ri antibodies associated with a paraneoplastic syndrome and unusual symptoms of ophthalmoplegia, blepharospasm, palilalia and ataxia. Adenocarcinoma of the breast was also found. After chemotherapy, radiotherapy, and several immunoglobulin infusions, the patient did not improve ten months after tumor surgery. Conclusion. Anti-Ri antibodies associated with paraneoplastic syndrome can be observed in patients who develop a rapidly progressive brainstem tumor. Breast or lung cancer and conduct to search a breast or pulmonary cancer.