Anticoagulants oraux directs et tests d'hémostase - 02/05/16
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Résumé |
Les anticoagulants oraux directs (AOD) inhibent directement et sélectivement soit le facteur X activé (FXa) pour les « xabans » (rivaroxaban, apixaban et edoxaban), soit la thrombine (anti-IIa) pour les « gatrans » (dabigatran etexilate). Ils sont de plus en plus utilisés dans la prévention et le traitement de pathologies thromboemboliques veineuses et artérielles. Contrairement aux anti-vitamine K, ils ont un délai d'action rapide, une marge thérapeutique large et une bonne prédictibilité de leur effet, ce qui rend inutiles les contrôles biologiques pour adapter les posologies. Avec la diffusion croissante de la prescription des AOD, le biologiste se trouve confronté à plusieurs problématiques : ces molécules interfèrent à des degrés variables avec les tests chronométriques et chromogéniques de coagulation, pouvant conduire à des errances diagnostiques ; la mesure de la concentration plasmatique des AOD peut être considérée dans un certain nombre de situations critiques : accident hémorragique ou thromboembolique, nécessité d'un acte invasif urgent, aggravation brutale de la fonction rénale ou hépatique pouvant exposer à un surdosage. Les conduites à tenir sont actuellement largement discutées, avec pour l'instant peu de preuves et de nombreuses questions en suspens.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban, Edoxaban, Anticoagulants oraux directs, Interférences
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